Prix : 18,00€
(papier), 12,99€
(numérique)
Résumé : Il était une fois, dans les ruines d’un pays déchiré par la guerre et la terreur, des assassins transformés en artistes, et leurs victimes en œuvres d’art ; des soldats morts écrivant des romans d’outre-tombe ; des lapins pondant des œufs ; un sourire refusant de s’effacer d’un visage ; des couteaux disparaissant par magie ; des fantômes et des djinns ; des hommes cherchant par tous les moyens à fuir, sur les routes de l’exil ou de l’asile, l’effroi d’une existence tout entière régie par le théâtre de l’absurde et de la cruauté.
Les quinze nouvelles qui composent ce recueil déploient un univers d’une violence inouïe et d’une rare noirceur – illuminé cependant par l’enchantement de la poésie, de l’humour et de l’imagination. Entre le rire et la rage, l’insoutenable et le merveilleux, le trivial et le sublime, Cadavre Expo nous fait visiter le musée des horreurs de notre inhumanité quotidienne. Mais Hassan Blasim, jeune écrivain visionnaire, transcende l’atrocité pour nous offrir le tableau d’un monde carnavalesque singulièrement vivant.
Dès la première nouvelle, on peut s'apercevoir quel est le type d'histoires qui suivront. Chacune des nouvelles ont pour contexte la guerre en Irak. Alors forcément, on ne va pas trouver des nouvelles où tout se passe bien, où les gens vivent dans le confort que nous connaissons.
La première nouvelle nous parle dès le début de morts, de cadavres, de sang, ...Et celles qui vont suivre seront en partie dans le même genre.
Il faut avouer que ce n'est pas le genre de nouvelles que l'on connaît, pas ce que l'on peut trouver en France ou aux Etats-Unis. En effet, les nouvelles pourraient être qualifiées d'étranges. Comme le présente par exemple la couverture, on rencontrera un homme qui ne peut enlever son sourire du visage dans l'une des nouvelles, ou encore la nouvelle avec les soldats morts qui écrivent des romans.
Chaque nouvelle met en scène des personnages totalement différents : des personnages naïfs, certains cruels et sans pitié, ou encore d'autres un peu fous. On a une panoplie très diversifié dans les personnages malgré que la plupart des personnages au centre de chaque nouvelle sont des hommes.
Comme je le disais, les quinze nouvelles composant ce recueil ont un univers bien particulier où la terreur est quasi-omniprésente en temps de guerre, où c'est chacun pour soi, où vivre dans un taudis est le seul foyer qu'une famille ordinaire peut s'offrir. Un univers qui ne conviendra donc pas à tous le monde, par son étrangeté et par sa violence récurrente, même si cela a fonctionné pour moi.
Il faut aussi souligner que c'est un recueil intéressant à lire. En effet, puisque les personnages vivent dans l'Irak en plein conflit, on apprend plus sur la situation que vit la population au quotidien. On ouvre les yeux sur ces choses que l'on ne sait pas toujours, et qu'on ne pourra jamais vraiment connaître réellement. On en sait aussi légèrement plus sur l'immigration, car dans deux ou trois nouvelles, le personnage principal quitte l'horreur de son pays pour rejoindre la Finlande, pays où vit à présent l'auteur. Un recueil qui nous apporte donc de nouvelles connaissances qui mènent d'ailleurs parfois à la réflexion entre la situation en Irak par rapport à le nôtre, où la vie est précaire et peut s'éteindre par la violence encore plus rapidement que chez nous.
Pour les personnages, il est par contre difficile de s'attacher à eux, mais cela est lié au format du récit : les nouvelles n'excèdent rarement quinze ou vingt pages, ce qui ne laissent pas le temps de s'attacher aux différents personnages. Et de plus, l'étrangeté de certaines nouvelles ne nous permet pas de totalement comprendre ce qu'il arrive au personnage, donc de nous y attacher. En effet, lors de la dernière page tournée de quelques nouvelles du recueil, on s'arrête le temps de réfléchir à la chute et à ce qu'on a lu auparavant avant de commencer la suivante, ne sachant pas vraiment quoi en penser.
L'auteur semble avoir une écriture poétique dans certaines phrases, mais il sait aussi nous dépeindre les choses parfois de manière crue : lorsqu'il s'agit de parler de sang ou de ce qui se rapporte à la sexualité (il "semble" seulement parce que la version lue n'est pas la version originale arabe et est donc d'une certaine manière l'oeuvre de l'auteur mais aussi du traducteur).
Je dirais donc qu'en conclusion ce recueil sort des lectures habituelles, on ne sait pas trop quoi penser à la fin de notre lecture. Les nouvelles nous font parfois réfléchir à notre propre situation, face à la situation dépeinte de l'Irak par l'auteur. On suit différentes histoires avec différents personnages dans un pays en guerre où la violence est omniprésente, toutes plus étranges les unes que les autres, et ce par l'auteur qui a lui-même une écriture particulière. On peut passer d'une phrase philosophique ou poétique à une autre juste après bien plus violente ou crue. C'est un ensemble de nouvelles que j'ai apprécié découvrir grâce à la Masse Critique Babelio, mais il est vrai qu'il ne peut plaire à tout le monde. C'est une lecture particulière, et même si je recommande d'essayer, les personnages n'aimant pas la violence, ce qui relève de l'étrange ou du surnaturel par exemple, ne trouveront pas satisfaction dans ce livre.
Les quinze nouvelles qui composent ce recueil déploient un univers d’une violence inouïe et d’une rare noirceur – illuminé cependant par l’enchantement de la poésie, de l’humour et de l’imagination. Entre le rire et la rage, l’insoutenable et le merveilleux, le trivial et le sublime, Cadavre Expo nous fait visiter le musée des horreurs de notre inhumanité quotidienne. Mais Hassan Blasim, jeune écrivain visionnaire, transcende l’atrocité pour nous offrir le tableau d’un monde carnavalesque singulièrement vivant.
""Comment pourrions-nous être libres alors que nous ne contrôlons pas nos rêves ? C'est vraiment n'importe quoi !""
Dès la première nouvelle, on peut s'apercevoir quel est le type d'histoires qui suivront. Chacune des nouvelles ont pour contexte la guerre en Irak. Alors forcément, on ne va pas trouver des nouvelles où tout se passe bien, où les gens vivent dans le confort que nous connaissons.
La première nouvelle nous parle dès le début de morts, de cadavres, de sang, ...Et celles qui vont suivre seront en partie dans le même genre.
Il faut avouer que ce n'est pas le genre de nouvelles que l'on connaît, pas ce que l'on peut trouver en France ou aux Etats-Unis. En effet, les nouvelles pourraient être qualifiées d'étranges. Comme le présente par exemple la couverture, on rencontrera un homme qui ne peut enlever son sourire du visage dans l'une des nouvelles, ou encore la nouvelle avec les soldats morts qui écrivent des romans.
Chaque nouvelle met en scène des personnages totalement différents : des personnages naïfs, certains cruels et sans pitié, ou encore d'autres un peu fous. On a une panoplie très diversifié dans les personnages malgré que la plupart des personnages au centre de chaque nouvelle sont des hommes.
Comme je le disais, les quinze nouvelles composant ce recueil ont un univers bien particulier où la terreur est quasi-omniprésente en temps de guerre, où c'est chacun pour soi, où vivre dans un taudis est le seul foyer qu'une famille ordinaire peut s'offrir. Un univers qui ne conviendra donc pas à tous le monde, par son étrangeté et par sa violence récurrente, même si cela a fonctionné pour moi.
Il faut aussi souligner que c'est un recueil intéressant à lire. En effet, puisque les personnages vivent dans l'Irak en plein conflit, on apprend plus sur la situation que vit la population au quotidien. On ouvre les yeux sur ces choses que l'on ne sait pas toujours, et qu'on ne pourra jamais vraiment connaître réellement. On en sait aussi légèrement plus sur l'immigration, car dans deux ou trois nouvelles, le personnage principal quitte l'horreur de son pays pour rejoindre la Finlande, pays où vit à présent l'auteur. Un recueil qui nous apporte donc de nouvelles connaissances qui mènent d'ailleurs parfois à la réflexion entre la situation en Irak par rapport à le nôtre, où la vie est précaire et peut s'éteindre par la violence encore plus rapidement que chez nous.
Pour les personnages, il est par contre difficile de s'attacher à eux, mais cela est lié au format du récit : les nouvelles n'excèdent rarement quinze ou vingt pages, ce qui ne laissent pas le temps de s'attacher aux différents personnages. Et de plus, l'étrangeté de certaines nouvelles ne nous permet pas de totalement comprendre ce qu'il arrive au personnage, donc de nous y attacher. En effet, lors de la dernière page tournée de quelques nouvelles du recueil, on s'arrête le temps de réfléchir à la chute et à ce qu'on a lu auparavant avant de commencer la suivante, ne sachant pas vraiment quoi en penser.
L'auteur semble avoir une écriture poétique dans certaines phrases, mais il sait aussi nous dépeindre les choses parfois de manière crue : lorsqu'il s'agit de parler de sang ou de ce qui se rapporte à la sexualité (il "semble" seulement parce que la version lue n'est pas la version originale arabe et est donc d'une certaine manière l'oeuvre de l'auteur mais aussi du traducteur).
Je dirais donc qu'en conclusion ce recueil sort des lectures habituelles, on ne sait pas trop quoi penser à la fin de notre lecture. Les nouvelles nous font parfois réfléchir à notre propre situation, face à la situation dépeinte de l'Irak par l'auteur. On suit différentes histoires avec différents personnages dans un pays en guerre où la violence est omniprésente, toutes plus étranges les unes que les autres, et ce par l'auteur qui a lui-même une écriture particulière. On peut passer d'une phrase philosophique ou poétique à une autre juste après bien plus violente ou crue. C'est un ensemble de nouvelles que j'ai apprécié découvrir grâce à la Masse Critique Babelio, mais il est vrai qu'il ne peut plaire à tout le monde. C'est une lecture particulière, et même si je recommande d'essayer, les personnages n'aimant pas la violence, ce qui relève de l'étrange ou du surnaturel par exemple, ne trouveront pas satisfaction dans ce livre.
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