vendredi 25 janvier 2019

[Chronique] Cyberattaque : Plongez au coeur du blackout - Angeline Vagabulle & Renard

Auteur : Angeline Vagabulle (écriture) & Renard (illustrations)
Pages : 220
Titre original : Cyberattaque : Plongez au coeur du blackout
Prix : 9,00€ (papier), 2,99€ (numérique)


Résumé : A l'heure de l'hyperconnexion digitale, que se passerait-il si, en l'espace d'un éclair, quelqu'un détruisait tous nos systèmes informatiques ? 27 Juin 2017 : une cyberattaque mondiale frappe de plein fouet plusieurs multi-nationales. Angeline, collaboratrice engagée dans une course effrénée aux résultats, se trouve brutalement plongée au milieu du chaos. En l'espace d'une seconde, la sur-activité laisse place au silence du grand vide. Sans information. Et surtout, sans aucun moyen de communication. Après le choc des premières heures et les jours qui s'égrènent, comment faire pour relancer la machine ? Cette grande entreprise globale n'est-elle finalement qu'un colosse aux pieds d'argile ? Comment continuer à travailler alors que la totalité des outils de travail ont été détruits ? Laissez-vous emporter dans cette suite bien surprenante de "Global Work : on marche sur la tête ! " qui vous plongera dans les affres de la grande déconnexion. (PEUT SE LIRE INDÉPENDAMMENT)







Merci à Angeline Vagabulle pour m'avoir accordé une nouvelle fois sa confiance.

   J'avais lu le premier livre de cette série l'été dernier, que j'avais plutôt bien apprécié. 
   Cette fois-ci, on replonge dans le milieu du travail, mais lors d'un événement plutôt négatif pour l'entreprise, mais très actuel. En effet, Angeline Vagabulle va nous narrer comment cela s'est déroulé durant toute une période suite à une cyberattaque envers la société pour laquelle elle travaille. L'événement qu'elle nous raconte se passe en 2017, ce qui l'ancre parfaitement dans notre société actuelle hyperconnectée. 

   Ce livre apporte une véritable réflexion sur le sujet au fil des pages. On se rend compte à quel point nous sommes connectés depuis quelques années, et que nous devenons indépendants de cette technologie. On le voit dans l'ouvrage, dès lors que les moyens de communication numériques disparaissent, nous sommes comme perdus, ne sachant comment faire pour s'en sortir, particulièrement au début.

   L'autrice nous le montre, le numérique, lorsqu'il y a une attaque, est très fragile. On perd tout, on n'a plus rien, et parfois même, on ne peut même plus travailler, ou presque plus. Dans son entreprise, tout était informatisé, comme cela tend à se faire dans de plus en plus d'entreprises. Que ce soit les mails, les appels qui passent par Internet, les répertoires et documents dématérialisés, tout se passe par l'informatique. Mais comment fait-on alors lorsque tout tombe en panne pendant une durée indéterminée ? On le voit ici : tout s'arrête ou presque, on ne sait plus quoi faire ou comment le faire, on n'a plus accès à rien. Ce fut très intéressant de voir cet aspect fragile de la technologie, qui pourtant fait partie de notre quotidien.

   Mais ce n'est pas le seul sujet abordé dans ce court livre. On remarque également lors de la lecture le travail interminable et sans fin auxquels peuvent être confrontés les employés dans des grosses entreprises (c'est en tout cas le cas dans le livre). Angeline Vagabulle s'en rend compte, elle avait parfois des journées à rallonge, avec à peine le temps de manger ou de passer aux toilettes entre deux conférences ou réunions. Elle se rend compte, qu'avec ce rythme effréné imposé, on ne connaît pas ceux qui nous entourent, les collègues, on ne sait plus apprécier les petits moments de pause, toujours à la recherche de plus de temps et de productivité. Cela est tellement peu habituel pour l'autrice qu'elle dit qu'au bout d'un certain temps, elle ressentirait presque un vide, comme si elle avait trop de temps à présent. Et pourtant, ne faudrait-il pas justement avoir quelques moments à soi, pour se reposer rien qu'intellectuellement ?

   Dans le livre, on se rend compte aussi de l'ego de certaines grosses entreprises, comme quoi elles seraient tellement importantes que de toute façon, elles sont invincibles. On s'en rend compte par le biais de quelques mails que l'autrice nous retranscrit (tout en gardant l'anonymat des personnes concernées). Dedans, on voit que l'entreprise se croyait intouchable, et une fois attaqués, que le problème serait réglé en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Avec ces quelques messages, on voit bien l'esprit de certaines grosses entreprises, qui se croient supérieures aux autres, intouchables, juste parce qu'elles ont une activité importante. Dommage pour elles, ce n'est pas forcément le cas.

   Pour accompagner le texte, on a une nouvelle fois les dessins humoristiques de Renard, apportant une touche un peu plus imagée de ce que l'on nous raconte, et permettant aussi de faire des transitions.

   Concernant l'humour de l'autrice, il est toujours présent, quoique peut être un peu moins, du fait que cela soit un peu plus narré. Il ne se présente pas tout à fait avec la même forme, mais il est toujours agréable de rencontrer ces petites touches humoristiques au fil de notre lecture.


   Pour conclure, je dirais que j'ai apprécié cette lecture comme son prédécesseur, voire un peu plus. Je pense que c'est le fait d'avoir ici un contenu plus narré que dans le précédent livre, cela m'a permis de me plonger plus facilement dedans, ainsi que le fait que le livre entraîne une certaine réflexion que le sujet de l'hyperconnexion.
   On retrouve toujours un côté humoristique dans l'oeuvre, mais aussi de nouveaux sujets traités. On découvre ainsi, dans notre société hyperconnectée, le problème des cyberattaques, à lesquelles aucune société n'est complètement protégée. Mais derrière cet humour, le livre amène une véritable réflexion sur la question de notre connexion à tous niveaux : est-ce vraiment une bonne idée de tout faire passer par le numérique ? Cela rejoint ainsi, d'une certaine manière la question autour des données et de leur utilisation, et ancre ainsi le livre dans l'actuel immédiat, et certainement dans les années à venir.


vendredi 18 janvier 2019

[Chronique] Carbone N°02 : Maisons hantées !

Auteur : Collectif
Pages : 256
Titre original : Carbone N°02 : Maisons hantées !
Prix : 20,00€ (papier)

Dans cette série, ce livre est le tome : 
   Ce livre est le deuxième numéro de la revue Carbone, revue trimestrielle.

Résumé : Une revue éclectique et décapante mêlant analyse de la pop culture et fictions originales : BD, nouvelles, et fiction expérimentale !
Le numéro deux de Carbone a pour thème les Maisons Hantées. Cette revue explore les territoires de l'inconstant et du fantômatique, brouille les limites de la croyance et de la peur, ressucite les anciennes douleurs, entrouvre le placard où se niche le monstre de votre enfance. Heureusement, il y a toujours un exorciste dans le coin.
Carbone est une revue trimestrielle contenant fictions et chroniques sur la pop culture.

Les fictions du site web et de la revue accompagnée de réalité augmentée sont autonomes, mais se complètent les unes les autres, afin de renforcer la sensation d'immersion du lecteur.



"La maison c'est la famille et la famille c'est l'horreur."




Merci à la revue Carbone à la Masse Critique de Babelio pour cette ouvrage.

   Je ne suis habituellement pas du genre à aller jeter un oeil, et encore moins acheter une revue. J'aime beaucoup lire, mais il est vrai que les longs articles journalistiques ne sont pas ma tasse de thé. Néanmoins, lors de l'une des dernières Masse Critique organisées par Babelio, j'ai voulu laissé sa chance à cette toute nouvelle revue, les thèmes ayant l'air de me parler.
   Le premier numéro aborde le thème des cartes aux trésors, le troisième des amazones, et celui-ci traitait des maisons hantées, et ce sous différents pans.

   Cette revue est mixte dans son contenu. Tout porte sur le thème principal évidemment, mais on a des nouvelles, des micro bandes dessinées, ou encore des articles. Le tout est très diversifié, permettant notamment de "souffler" entre deux articles un peu plus lourds en information.

   Pour le contenu des articles même, je l'ai trouvé plutôt intéressant à lire. Dans ce numéro, on avait ainsi des textes sur les films d'horreur d'aujourd'hui, sur l'industrie de l'horreur et des maisons hantées aux Etats-Unis ou encore sur un roman en particulier.
   On voit que les journalistes se sont renseignés sur le sujet, qu'ils connaissent ce dont ils parlent. On découvre ainsi de nombreuses choses, qui nous parlent plus ou moins en fonction de nos goûts, que l'on ne savait pas forcément.
   Néanmoins, puisque c'est une revue que l'on a sous les mains, il faut s'attendre à des critiques et chroniques (pas tout à fait dans le sens que l'on a l'habitude de voir sur les blogs ou chaînes littéraires), donc à avoir les avis plus ou moins tranchés du rédacteur. Ainsi, on pourra deviner que certains ont un mauvais avis sur tel et tel sujet, qu'ils vont critiquer un peu plus que ce qu'ils ont apprécié.
   De plus, malgré les articles très intéressants, il est vrai qu'il y a parfois l'utilisation de mots un peu plus compliqués, ou que tout le monde ne connaît, et cela peut donner un côté un peu plus ardu à la lecture voire un peu plus lourd.
   J'avoue que je n'ai pas toujours compris l'intérêt de certains, tout du moins des très courts textes que l'on pouvait retrouver de temps en temps. C'était tellement court que c'était pas évident de savoir où les rédacteurs et journalistes voulaient en venir.

   Les articles sont en très grande majorité accompagnés d'images afin d'illustrer le propos, comme des extraits figés d'un film, des affiches, ou encore des photos d'un lieu. Pour ce qui concerne les nouvelles, on a aussi de grandes illustrations les accompagnant, et on en trouvait également en séparation d'articles. Ces dernières étaient toutes différentes mais agréables à regarder.

   Cette revue propose une manière de mise en page de certaines parties du contenu inhabituelle, mais attrayante. Cela pourrait en déconcerter plus d'un, mais j'ai personnellement apprécié de retrouver d'autres manières de présenter des morceaux du contenu. Je retiens ainsi la petite histoire que l'on découvre petit à petit tout le long de la revue, par petits parties sur la page de certains articles, et notamment la chute de cette courte histoire que l'on suit tel un fil rouge de la revue.

   L'un des avantages de la revue est le fait qu'il n'y a aucune publicité entre les pages. On peut profiter entièrement du contenu sans se sentir gêné ou indifférent face à toutes ces annonces, et il faut le dire, cela est franchement agréable.

   Je ne l'ai personnellement que très peu fait, mais on peut aussi poursuivre sur le site web de la revue, afin de lire d'autres articles sur le sujet du trimestre, qui ne sont pas présents dans la revue même. Cela permet ainsi de continuer à en savoir plus même en ayant fini de lire la revue même qui s'inscrit dans l'ère du numérique, et d'avoir à portée de main le contenu via un téléphone portable.

   Malheureusement, un autre des points forts de cette revue qui se veut multimédia n'est pas disponible pour tous. En effet, il est possible de profiter de réalité augmentée et de bonus en ayant l'application dédiée, seulement, cette dernière n'est actuellement disponible que sur les iPhones et autres produits de la marque Apple. Une petite déception ainsi, pour ceux n'ayant pas à portée de main ce type d'appareils.
   J'ai essayé rapidement, en empruntant à quelqu'un son iPhone, de découvrir cette réalité augmentée. Malheureusement, j'étais à ce moment-là très pressée et je n'ai ensuite pas eu la possibilité de le faire par la suite, partant en voyage pour un moment, donc je n'ai pas pu vraiment profiter de cet aspect. Et je dois dire que je n'ai pas trouvé cela des plus intuitifs. Il nous suffit de scanner des pages, mais pour cela, il faut prendre comme des photos avec l'appareil, l'application ne va pas détecter automatiquement le contenu caché. Je suppose que cela entre dans l'idée de partir à la chasse au trésor, mais je n'ai pas trouvé cela très pratique, surtout que cela est expliqué de manière un peu trop succincte au début de la revue. N'ayant pas trop le temps comme je le disais auparavant, je n'ai pas pu le prendre pour trouver les indices permettant de savoir quelles pages scanner, et donc je n'ai pu profiter au maximum de ce contenu, qui avait pourtant l'air très sympa, et qui est, je pense, un point fort de la revue.
   Je pense réessayer une fois que j'aurais à nouveau la revue à portée de main, mais il est vrai qu'une petite pointe de déception était palpable.


   Pour conclure, j'ai trouvé cette revue très intéressante avec toutes les informations données sur des sujets variés, même si je n'ai pas totalement compris le but de certains. La mixité entre nouvelles, bandes dessinées et articles avec une mise en page parfois un peu plus singulière permet, je trouve, de se plonger un peu plus dans cette revue, nous laissant comme des moments de pause entre des articles qui peuvent nous sembler importants en informations. En revanche, un petit point négatif et positif à la fois : la présence d'une application mobile pour profiter de réalité augmentée sur la revue, mais qui n'est pas encore disponible pour les appareils sous Android.
   Je terminerais en disant que je me laisserais peut-être tenter de temps en temps par l'un des prochains numéros, si le thème me parle, car je pense que c'est le type de revue où tous les numéros n'intéressent pas forcément.



jeudi 17 janvier 2019

[Chronique] Ashes falling for the sky - Nine Gorman & Mathieu Guibé

Auteurs : Nine Gorman & Mathieu Guibé
Pages : 368
Titre original : Ashes falling for the sky
Prix : 16,90€ (papier), 11,99€ (numérique)

Dans cette série, ce livre est le tome : 
• Ashes falling for the sky
• Sky burning down to ashes

Résumé : - Espérais-tu plus qu'un jeu, Sky ?
- Certainement pas. On ne tombe pas amoureuse d'un inconnu.

Pour sa première rentrée universitaire, Sky compte bien se délester de son costume de petite fille sage. Elle jette son dévolu sur Ash, attirant mais insupportable bad boy. Prête à assumer cette relation sans lendemain, Sky se jette à corps perdu dans le jeu de la séduction, mais perd lamentablement la partie. Elle fait fuir Ash, non sans avoir entrevu ses blessures. La part d'ombre d'un jeune homme qui a tout connu, même le pire. Surtout le pire...


"Finalement, la seule façon de trouver la bonne personne, c’est de rencontrer quelqu’un qui nous aimera, nous et nos blessures."



   J'avais déjà lu avant sa sortie en papier l'histoire sur Wattpad. Et dès lors, j'avais adoré suivre cette histoire, au jour le jour, Nine Gorman et Mathieu Guibé s'étant donné le défi de publier chaque jour du mois d'août.
   Je dois dire, qu'habituellement, j'entasse les histoires que j'aimerais lire un jour dans ma bibliothèque Wattpad, et que le romance ne fonctionne pas toujours avec moi. Et pourtant... Là, j'étais chaque jour pressée de connaître la suite, cliquant immédiatement sur la notification dès qu'elle apparaissait. C'est réellement une des seules histoires que j'ai suivi, et que je suis toujours (pour le tome 2) régulièrement et activement. La seule autre dans ce cas, c'est un autre roman de Nine Gorman, La nuit où les étoiles se sont éteintes écrit avec Marie Alhinho. Je crois que j'aime beaucoup ce que fais Nine Gorman (il va falloir que je tente Le Pacte d'Emma un jour, même si j'avoue qu'il me tente un peu moins pour l'instant, les romances avec les vampires ont tendance à me rebuter).

   Bref, revenons-en à Ashes falling for the sky. On est très rapidement happé par l'histoire, et pourtant, quand on regarde le schéma, on pourrait penser que l'on va s'ennuyer. Que nenni ! On est plongé dans la relation entre Sky et Ash, qui ne part pas tout de suite dans la romance même, dans ce qu'ils vivent. On est touché par ce qu'ils vivent, par leur vécu, et on voudrait savoir comment ils vont réussir à surpasser cela.

   Il est vrai que l'on retrouve des clichés dans ce roman, les auteurs ne s'en cachent pas puisque c'était justement le but, de jouer avec les codes et les clichés de la romance, et pourtant on passe très souvent au-dessus. A aucun moment je n'ai ressenti vraiment l'idée du cliché, ni levé les yeux au ciel du fait d'une réaction ou d'une action d'un personnage.

   Ce roman aborde aussi de nombreux thèmes, tous très intéressants. Tout d'abord, j'ai pu le voir dans une interview avant la lecture de la version papier, les auteurs montrent que l'on se protège lors des relations sexuelles. En effet, dans beaucoup de romance, notamment, on ne voit jamais aucun préservatif à l'horizon, alors que c'est hyper important, et que les gens prennent exemple sur ce qu'ils voient ou lisent.
   De plus, les auteurs n'ont pas voulu jouer dans le monde où tout est rose, loin de là. Il y a des événements durs dans le roman, parce que, oui, il y en a dans la vie. Derrière ces thèmes, comme les agressions, la perte d'un proche, le manque de repères, et bien d'autres, on retrouve un simple message, que Nine Gorman et Mathieu Guibé rappelle dans leurs remerciements : nous avons tous des blessures, mais nous pouvons vivre avec, il suffit juste d'essayer de les aimer ou de trouver quelqu'un pour les aimer. Ainsi, ce roman traite aussi de la reconstruction des personnages, de la présence bénéfique que peuvent avoir les autres sur nous-même et que l'on n'est pas seul.

   En relisant le roman, j'ai d'ailleurs pu voir l'avancement d'une des "intrigues" principales du roman, et j'ai été impressionnée de voir comment Nine et Mathieu ont réussi à rendre ces passages touchants et en même temps pesants quand on connaît la réalité des faits.
   Le tout se lit vraiment rapidement, c'est franchement addictif, du fait qu'il ait fallu rendre le tout attrayant à chaque fin de chapitre, puisque cela a été publié sur Wattpad.
   Malgré le temps d'écriture restreint, surtout pour un projet à quatre mains, le livre est loin d'être non abouti. Le travail est tel que l'on n'a pas l'impression d'avoir deux auteurs, mais seulement un seul.

   Concernant les personnages, je me suis attachée à un grand nombre d'entre eux, que ce soit Sybille, Sky ou encore Ash. Tous ont leur propre personnalité, leur passé, et j'ai aimé en savoir plus sur chacun d'eux. Je crois que c'est aussi pour ça que j'aime particulièrement les romans de Nine Gorman, elle, et ceux avec qui elle écrit, font des personnages torturés par leur vécu, et c'est quelque chose que j'apprécie personnellement, notamment chez les hommes. J'apprécie le fait de casser cette image que l'on peut avoir de l'homme fort qui ne pleure jamais, que eux aussi peuvent avoir leur souffrance.

   A propos de la fin, on ne peut que vouloir découvrir le second tome, actuellement en cours d'écriture, voir ce qu'il adviendra pour les personnages. Lisant au fil des chapitres sur Wattpad, je peux dire que l'histoire change de ce qu'on a pu voir dans le premier tome, mais que l'on retrouve toujours ce qui était bon dedans. Il n'y a pas de doute, la suite va certainement être aussi réussie que le premier tome.


   Pour conclure, j'ai vraiment adoré suivre cette histoire. J'avais pu la découvrir lorsqu'elle été publiée sur Wattpad, et déjà à ce moment-là j'avais beaucoup aimé la découvrir. Je trouve les personnages attachants, et les thèmes traités réellement intéressants, et traités de manière réelle et non pas enjolivée comme on peut parfois l'avoir dans certaines romances. Je n'ai qu'une hâte découvrir le fin mot de l'histoire, qui si je l'ai bien compris, risque de nous mettre une bonne claque dans la figure, et de lire les prochains romans de Nine (je pense notamment à La nuit où les étoiles se sont éteintes, j'espère vraiment qu'il va paraître en format papier !).




samedi 12 janvier 2019

Rétrospective 2018



L'année 2018 fut pour moi une année riche en lectures, avec un nombre de livres et de pages avalés assez conséquents par rapport aux années passées. Pour un objectif de 18 livres à lire durant 2018, c'est un total de 44 romans lus cette année, sans compter les bandes dessinées. 
   Tout ceci pour un total d'un peu plus de 12 000 pages, soit le double de l'année passée et de 33 chroniques pour l'année 2018. Néanmoins, aucun coup de cœur pour cette année...
   2018 m'a donné une nouvelle fois l'occasion de participer en tant que juré au Prix Littéraire de l'Imaginaire 2019 organisé par Booktubers App, et qui je pense, offrira de belles opportunités, comme les interviews, plus nombreuses pour l'année à venir. Cela m'a notamment permis de réaliser pour la première fois des articles sur le blog, mais aussi d'en faire une en direct au SLPJ de Montreuil, et j'en garde à chaque fois un bon souvenir !


Et maintenant, un petit palmarès des lectures de 2018 :



Le Top 3 des livres que j'ai le plus aimé

avec la note de 5/5








avec la note de 4,5/5




Le livre que j'ai le moins aimé

avec la note de 2,5/5




Le plus touchant


Malheureusement, je n'ai rien trouvé qui m'ait particulièrement touchée au point que cela m'ait marquée.


Le livre le plus long

avec la note de 4,5/5



Le livre le plus court

avec la note de 2,5/5



Voilà qui conclut la rétrospective sur l'année 2018, et qui ouvre l'année 2019, une nouvelle année pour le blog qui va sur sa cinquième année afin de partager avec vous la lecture au fil des pages !


[Chronique] Marquer les ombres, tome 2 - Veronica Roth

Auteur : Veronica Roth
Pages : 457
Titre original : Carve the mark, book 2: The Fates Divide
Prix : 17,95€ (papier), 13,99€ (numérique)

Dans cette série, ce livre est le tome : 
• Marquer les ombres
• Marquer les ombres, tome 2

Résumé : Elle tuerait pour lui.
Il mourrait pour elle.

Plus que jamais, les vies de Cyra Noavek et Akos Kereseth sont étroitement liées. Mais leurs peuples sont ennemis, leur planète est à feu et à sang, et les oracles ont prédit qu'Akos mourrait au service de la famille Noavek.
Cyra et Akos se lancent dans une tentative désespérée de mettre fin à la guerre. Quitte, pour Cyra, à tuer sa famille. Quitte, pour Akos, à donner sa vie. Ils vont découvrir à quel point leurs destins déterminent leurs vies, d'une manière qu'ils ne soupçonnaient pas.



"Soumets-toi à ton destin. Car tout le reste n'est qu'illusion."





   J'avais hâte de découvrir la suite et fin de cette nouvelle série de Veronica Roth, et ce fut ainsi avec plaisir que je me suis replongée dedans à la sortie de ce tome.
   Ici, on reprend dans un contexte de guerre civile, et proche de la guerre entre les nations. Les deux peuples vivant sur la planète de Thuvhé sont à deux doigts de s’entre-tuer, mettant en péril la relation entre les différents personnages.

   L'action est bel et bien présente, l'autrice une nouvelle fois ne nous épargne pas de l'horreur d'une situation de guerre, tout comme cela a été le cas avec Divergente. Durant ces moments-là, on se demande si cela va réellement arriver, on voudrait parfois essayer d'empêcher les choses de se faire.
   Mais nous n'avons pas que de l'action dans ce roman, nous avons aussi des moments plus calmes mais avec de l'émotion, des moments où les personnages peuvent profiter, même un court instant de la présence des uns et des autres.

   J'ai tout autant apprécié les personnages que nous avions découvert dans le premier tome. Tout particulièrement, j'ai tout autant adoré Cyra et Akos, qui essayent d'avancer malgré leurs blessures respectives. Ces protagonistes sont, je pense, mes personnages favoris de cette série.
   Mais en plus des points de vue de ces deux personnages, nous avons dans ce second tome aussi celui de la soeur d'Akos, Cisi. Cela permettait d'en savoir un peu plus sur elle, mais aussi sur la situation tendue entre les deux nations. Ce fut intéressant à suivre, surtout que cela a personnellement légèrement modifié ce que j'en pensais, ce point de vue rendant le personnage plus complet mais aussi plus ambigu.
   En sus de ces différents personnages, nous retrouverons aussi Teka, Eijeh, Rizek, mais aussi de nouveaux acteurs, plus ou moins importants dans l'histoire. Parmi tous ces personnages, j'ai trouvé d'ailleurs intéressant la construction autour de Eijeh et Rizek, que nous donne Veronica Roth.

   Ce tome permet aussi de répondre à des questions lancées par le premier tome, et ce par des révélations qui changent tout un pan de l'histoire des personnages. La principale révélation du roman, bien que nous ayons eu des indices éparpillés tout le long du premier livre et de la fin de ce dernier, reste néanmoins importante pour l'intrigue du roman.

   Il y a un point néanmoins que j'ai trouvé dommage, puisque exploité qu'à la toute fin, c'est la présence et l'implication de l'Assemblée. Je me serais attendue à plus, et cela aurait pu être intéressant de le faire.

   Concernant la fin, je me serais attendue à autre chose. Celle-ci est très bien mais étant donné ce que nous a offert l'autrice dans Divergente et à la quatrième de couverture, je pensais à une fin différente que celle que l'on a dans ce livre.
   L'autrice a laissé entendre que ce tome était le dernier de la série, néanmoins, étant donné les dernières pages du roman, je pense qu'il y a possibilité d'un futur bouquin dans l'univers. Rien d'essentiel pour ceux qui auraient peur des fins qui laissent supposer un quelconque événement sans connaître son issue, mais qui laisse, à mon avis, une porte ouverte pour le jour où Veronica Roth voudrait revenir dans cet univers.


   Pour conclure, j'ai vraiment apprécié de replonger dans l'univers de Marquer les ombres. J'ai tout autant apprécié cette lecture que celle du second tome, malgré des choses que j'aurais parfois imaginé autrement, mais qui ne font pas, pour moi, descendre la qualité de l'oeuvre que je lui accorde.
Au final, cela me confirme que j'apprécie vraiment les œuvres de cette autrice, que je pense ainsi suivre dans ses prochaines parutions.