jeudi 9 septembre 2021

[Chronique] La princesse au visage de nuit – David Bry #PLIB2021

Auteur :
 David Bry
Pages : 280
Titre original : La princesse au visage de nuit
Prix : 19,90€ (papier), 9,99€ (numérique)

Résumé : Dans les bois vit la princesse au visage de nuit ; ses yeux sont des étoiles et ses cheveux l’obscur.

Hugo, enfant violenté par ses parents, s'est enfui avec ses amis dans la forêt, à la recherche de la princesse au visage de nuit, qui exaucerait les vœux des enfants malheureux... Il est ressorti du bois seul et sans souvenirs, et a été placé dans une famille d'accueil.

Vingt ans plus tard, alors qu'il a tout fait pour oublier son enfance, Hugo apprend la mort de ses parents. Mais, de retour dans le village de son enfance, il découvre que ses parents auraient été assassinés, et d'étranges événements se produisent. La petite voiture de son enfance réapparaît comme par magie. De mystérieuses lueurs brillent dans les bois. Les orages soufflent des prénoms dans le vent.




"Les cicatrices ne s'effacent pas. [...] On doit juste essayer de vivre avec."



   On est sur une ambiance de petit village perdu, où tout le monde se connaît. Les histoires tournent entre tous les habitants, tout en gardant ses secrets.
   Hugo se retrouve suite au décès de ses parents à revenir dans ce village qu'il aurait préféré oublier. Mais des événements étranges viennent ponctuer le tout. C'est dans cette ambiance mystérieuse et étrange que le personnage évolue.

   L'histoire prend son temps, et je dois avouer que je trouvais parfois ça un peu long. Il y avait un suspense sur cette histoire que veut dénouer Hugo, mais ça reste plutôt lent à mon goût. L'histoire se dénoue petit à petit, mais on sent que l'on veut laisser le personnage dans le flou pendant un moment.

   Je ne me rappelle pas avoir particulièrement accroché aux personnages, que ce soit Hugo où ceux qui l'entourent. Je n'ai aucun souvenir d'eux.

   Les sentiments dans le roman sont plutôt sombres. Je pense que c'est une des raisons de la lenteur que peut avoir le livre, pour se poser sur les ressentis du personnage. Hugo a les souvenirs qui lui reviennent en pleine face, et pas de bons. C'est pas forcément le plus joyeux qui ressort pendant une bonne partie du roman, même si l'amitié vient contrebalancer cette dynamique.

   En revanche, j'ai vraiment adoré la fin. C'est typiquement le genre de fin qui me plaît tout particulièrement, par sa construction. Cela montre bien que l'auteur l'avait pensé depuis le début, et que tout a un sens dans le roman. Une fin qui a rattrapé le reste qui m'a accroché sans plus. Une réussite sur ce point.


   En bref, un roman qui ne m'a pas forcément marquée dans son ensemble malgré une bonne construction, mais dont j'ai adoré la fin, qui m'a particulièrement plu.










Ce roman (#ISBN9782918541721) fait d'ailleurs partie des finalistes pour le Prix littéraire de l'imaginaire 2021 organisé par Booktubers App, que vous pouvez retrouver grâce à #PLIB2021.

mercredi 1 septembre 2021

[Chronique] Rocaille – Pauline Sidre #PLIB2021

Autrice : Pauline Sidre
Pages : 480
Titre original : Rocaille
Prix : 17,00€ (papier), 8,00€ (numérique)

/!\ TW du roman /!\ :
Harcèlement, viol, inceste, violence


Résumé : Gésill ne dort plus depuis qu'il est mort.

Assassiné puis ramené à la vie par les Funestrelles, des brigands sans scrupules qui voudraient le voir reprendre son trône, l'ancien roi Gésill n'a plus goût à rien.

Son sang vert, autrefois seule source de végétation de la Rocaille, s'est tari. Il pourrit. Seul un représentant des Magistres, ces êtres mythiques exterminés par les ancètres de Gésill, pourrait y remédier.

Aussi, lorsque les Funestrelles, accompagnés du défunt, se mettent en quête de trouver un jeune homme qu'on dit leur dernier descendant, ils sont loin d'imaginer que leur découverte ébranlera toutes leurs certitudes. Sur la Rocaille comme sur eux-mêmes.



"Elle était une Funestrelle aguerrie, fille du froid et de la glaise, attachée comme jamais à la Rocaille."




   On est sur un univers de fantasy, entre désert et quelques touches de végétation.
   J'ai aimé suivre l'univers proposé, avec une magie lié aux végétaux, aux fruits. Tout ce qui était lié à la magie était très sympa à suivre, c'est un point que j'ai vraiment apprécié. On la voit qu'à de quelques reprises, mais c'était quelque chose d'intéressant à suivre, et qui a son importance dans la construction de l'univers.

   En revanche, on ne peut pas dire que j'ai accroché aux personnages. J'en ai apprécié quelques-uns, comme le roi Gésill (sauf à la fin du roman, il m'a particulièrement exaspérée) et Fauchon, mais ça s'arrêtait là. On a également des personnages fort détestables, avec des motivations peu sympathiques.

   L'intrigue est plutôt longue je trouve, ça prend son temps, ce qui donne parfois un peu l'impression de lenteurs à mon goût. Je me demandais parfois quand on allait avancer dans l'histoire. Malgré ce point, ça reste cohérent et bien construit.

   En ce qui concerne les trigger warnings, ils sont plutôt importants niveau présence à un moment de l'histoire, et donnent quelque chose qui peut-être inconfortable à lire, et je ne recommande pas à ceux qui ont du mal avec ceux-ci.

   Encore une fois pour un livre de fantasy comme celui-ci, je n'accroche rarement au point d'adorer, à part de rares exceptions. Et ce fut pareil pour celui-ci. Malgré une univers bien construit, des pouvoirs plutôt cool, une intrigue qui marche bien malgré quelques lenteurs, ce fut une lecture "juste" sympa. Mais pour le coup, c'est quelque chose de très personnel, le roman a été le coup de coeur de plein de personnes. J'ai toujours eu une préférence pour la SF et le fantastique aux dépens de ce genre de fantasy, mon ressenti ne m'étonne donc pas vraiment pour ce bouquin. Néanmoins, comme le suppose ce que je viens de dire, ce n'est pas pour autant qu'il est mauvais ou ne plaira pas !











Ce roman (#ISBN9782490700035) fait d'ailleurs partie des finalistes pour le Prix littéraire de l'imaginaire 2021 organisé par Booktubers App, que vous pouvez retrouver grâce à #PLIB2021.