jeudi 9 septembre 2021
[Chronique] La princesse au visage de nuit – David Bry #PLIB2021
mercredi 1 septembre 2021
[Chronique] Rocaille – Pauline Sidre #PLIB2021
/!\ TW du roman /!\ :
mardi 31 août 2021
[Chronique] La ville sans vent, tome 1 – Eléonore Devillepoix #PLIB2021
• La ville sans vent, tome 1
• La ville sans vent, tome 2 : La Fille de la Forêt
[Chronique] Steam Sailors, tome 1 : L'Héliotrope – E. S. Green #PLIB2021
• Steam Sailors, tome 1 : L'Héliotrope
• Steam Sailors, tome 2 : Les Alchimistes
lundi 30 août 2021
[Chronique] Rouge – Pascaline Nolot #PLIB2021
dimanche 6 juin 2021
[Chronique] Sous les sabots des dieux, tome 1 – Céline Chevet #PLIB2021
• Sous les sabots des dieux, tome 2
Résumé : Corée, VIIème siècle. Complots au royaume de Silla.
"
Après avoir adoré le précédent roman de Céline Chevet, "La fille qui tressait les nuages", j'étais très curieuse de découvrir un nouvel ouvrage de sa plume.
On reste dans la partie asiatique de la planète, mais cette fois-ci, nous partons des siècles en arrière pour arriver dans la Corée du VIIe siècle. On se retrouve alors dans une Corée non-unifiée, plus précisément au royaume de Silla, où l'influence de la Chine commence à venir en Corée. Nous suivons alors principalement Haneul, jeune prêtresse de la religion principale du pays.
On entre alors dans un monde entre complots et trahisons, secrets, croyance et foi. J'ai trouvé l'univers très intéressant. On sent que l'autrice a fait un certain nombre de recherches pour construire son roman, et c'est vraiment très chouette à découvrir. J'ai appris des choses sur le pays et cette période, nous emportant et nous immergeant à cette époque aux côtés d'Haneul. On en avait justement parlé lors d'une interview que j'ai pu faire dans le cadre du Prix Littéraire de l'Imaginaire de Booktubers App avec l'autrice, et c'était vraiment très enrichissant de connaître son processus pour son roman.
L'histoire prenait, elle, vraiment son temps. Il est vrai qu'on peut avoir une impression de longueur, parce que le personnage est très ancré dans une vie de religion et de foi, sans vraiment beaucoup d'autres occupations. Tout va changer, ce qui lance l'histoire du roman, mais dans l'ensemble, on prend le temps de déconstruction du personnage, ses découvertes et manigances.
J'ai eu un peu plus de mal avec Haneul. Elle est têtue et naïve, vit dans sa bulle de foi depuis sa plus tendre enfance, et de ce fait, semble parfois à mille lieues de ce qui l'entoure dans ses réactions et prises de décisions. Néanmoins, cela ne montre pas une faiblesse de construction de personnage, cela correspond au vécu et au milieu de vie du personnage. Donc, même si j'ai personnellement eu du mal avec le personnage, je comprends les raisons de son comportement et sa façon de voir les choses.
La fin laisse supposer que la situation va s'envenimer par la suite, et on a suivi une évolution pour Haneul. On peut donc supposer un tome un peu différent du premier.
En résumé, cela n'a pas été le coup de coeur comme "La fille qui tressait les nuages" de la même autrice, et je n'ai pas vraiment accroché. Néanmoins, il faut souligner un univers très intéressant et immersif, ainsi que des personnages en accord avec leur milieu de vie.
dimanche 18 avril 2021
[Chronique] Carne – Julia Richard #PLIB2021
J'étais très curieuse de découvrir ce roman, sa couverture m'intriguant particulièrement.
On se retrouve aux côtés de Simon, qui du jour au lendemain devient un être assoiffé de chair. D'où est-ce que cela vient, et que faire pour ne pas se faire prendre ?
La chronologie dans le roman est plutôt inhabituelle. On s'en rend vite compte, le personnage n'a plus la notion de temporalité et ni celle des souvenirs, ce qui nous donne nous-même cette impression de ne plus savoir la où est la réalité et où est la fiction dans les événements que vivent Simon. Cela permet de vivre les choses comme lui, d'être perdu par sa nouvelle condition, ce qui est un bon point, bien que cela pourrait déstabiliser.
Ce qui est également intéressant, c'est que derrière ça, le roman aborde l'histoire d'un homme qui est malade. On voit de cette manière comment les différentes réactions des gens face à la maladie, qu'ils ne comprennent pas forcément. Ainsi, Simon rencontre des gens qui se voilent la face pour ne pas s'occuper de son cas (et celui de milliers d'autres personnes) considérés comme contraignants et/ou dérangeants. C'était intéressant parce que ça montre un phénomène de notre société qui est bel et bien réel à ce propos.
On retrouve aussi tout un aspect pandémie dans le roman, avec des situations présentes dans le roman qui sont plus que vraisemblables, notamment par la réaction du gouvernement et de la population dans "Carne".
Dans le même temps, on voit des dénonciations, je pense, de certains situations, comme le fait d'avoir des conclusions hâtives pour ne pas se remettre en question, de ne pas vouloir venir en aide à ce que l'on ne connaît pas, du plaisir de la violence qu'éprouvent certaines personnes ici par le biais des anti-zombies, ... Bref, il y a un vrai pan social et sociétal très intéressant dans ce roman.
Un autre point, bien que cela soit plutôt du détail, que j'ai apprécié, sont des petites remarques que se fait le protagoniste au fil du roman, sur des sujets tels que le sexisme dans le milieu de la pub.
Au milieu des passages un peu plus sombres pour le protagoniste, on a aussi des petits moments plein d'humour avec des tutos de vidéo YouTube à la sauce "zombie". Ces passages jouent sur les clichés du milieu, avec humour, tout en s'inscrivant dans l'évolution du personnage.
Concernant ce dernier ainsi que les autres personnages, il est vrai que je ne me suis attachée à aucun d'entre eux. J'ai même parfois eu du mal avec eux, avec leur façon d'agir, leurs action, et que je n'ai pas toujours été très investie dans ce qui leur arrivait. Malgré tout, ils s'inscrivent bien dans le reste du roman, bien que ce ne soit pas le point qui m'a le plus accrochée.
En conclusion, je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce roman. J'ai plutôt apprécié sans pour autant être marquée par ce roman, mais ayant réfléchi après coup autour de ce livre puisque je souhaitais faire une interview de l'autrice pour le PLIB (Prix Littéraire de l'Imaginaire de Booktubers App, "Carne" fait partie des 25 sélectionnés de 2021), j'ai pu me rendre compte de toute la dimension sociétale et sociale vraiment intéressante derrière. Un roman donc qui n'est pas forcément ce qui me touche le plus personnellement, mais que j'ai trouvé très intéressant par la suite quand j'ai pris le temps de m'attarder sur son propos.
dimanche 6 septembre 2020
[Chronique] Passer la nuit – Bastienne #PLIB2021
L’emprise de la Nuit sur le monde effraie.
L’emprise de la Nuit sur monde corrompt.
Face au chaos qui avance et aux jours raccourcis par l’hiver, Raven parcourt le monde pour tenter de survivre.
Lors de sa rencontre avec Shaïa, une étrange et cruelle magicienne, sa vie bascule. Et si elle possédait le pouvoir de passer la Nuit ?
J'ai passé un bon moment avec cette lecture, même s'il y a quelques moments qui se révèlent un peu répétitifs. On est vraiment sur de la fantasy, avec une quête à accomplir pour le personnage, qui va par le même coup chercher qui elle est vraiment. Cela se lit bien, et la construction autour du pouvoir de la Nuit est intéressant, tout en ayant cette touche de mystère. Quelques points dans l'écriture m'ont moins plu, mais j'ai dans l'ensemble passé un assez bon moment, d'autant plus que plusieurs points ont une certaine originalité.
Ce que j'ai franchement bien aimé dans ce bouquin, c'est certains passages dont la description permettaient de s'imaginer de magnifiques images en tête, à la hauteur de la couverture. C'était tel un émerveillement lors de ces passages, et c'était très chouette de s'imaginer ces scènes.
J'ai plutôt bien aimé suivre la protagoniste bien que je ne me suis pas fortement attachée à celle-ci. C'est un personnage qui n'a rien à perdre et qui cherche qui elle est. Malheureusement pour elle, toutes les rencontres qu'elle va faire ne vont pas être de bons augures, ce qui donnent plusieurs personnages détestables. Je pense notamment aux chats géants, qui sont loin d'être de sympathiques chatons.
J'ai aussi bien aimé les différentes choses qui tournaient autour de ce fameux pouvoir, j'ai trouvé intéressant d'avoir ces "machines" qui lui sont liés.
De même, c'était sympa d'avoir cette Nuit qui pèse comme une menace latente et éloignée, avec ce mystère autour. Peut-être un peu trop de mystère d'ailleurs, puisque finalement, on n'en sait pas beaucoup plus à la fin du roman sur cette Nuit.
En bref, un roman qui a plusieurs points qui ont selon moi une certaine originalité, et qui en font un roman sympathique à suivre, et chouette visuellement à imaginer. Quelques points m'ont un peu moins plu, mais j'ai passé un bon moment de lecture.