mercredi 26 septembre 2018

[Chronique] Les Seigneurs de Bohen - Estelle Faye #PLIB2018

Auteur : Estelle Faye
Pages : 550
Titre original : Les Seigneurs de Bohen
Prix : 25,00€ (papier), 14,99€ (numérique)


Résumé : Je vais vous raconter comment l'Empire est mort.

L'Empire de Bohen, le plus puissant jamais connu, qui tirait sa richesse du lirium, ce métal aux reflets d'étoile, que les nomades de ma steppe appellent le sang blanc du monde. Un Empire fort de dix siècles d'existence, qui dans son aveuglement se croyait éternel.

J'évoquerai pour vous les héros qui provoquèrent sa chute. Vous ne trouverez parmi eux ni grands seigneurs, ni sages conseillers, ni splendides princesses, ni nobles chevaliers... Non, je vais vous narrer les hauts faits de Sainte-Étoile, l'escrimeur errant au passé trouble, persuadé de porter un monstre dans son crâne. De Maëve la morguenne, la sorcière des ports des Havres, qui voulait libérer les océans. De Wens, le clerc de notaire, condamné à l'enfer des mines et qui dans les ténèbres découvrit une nouvelle voie... Et de tant d'autres encore, de ceux dont le monde n'attendait rien, mais qui malgré cela y laissèrent leur empreinte.

Et le vent emportera mes mots sur la steppe. Le vent, au-delà, les murmurera dans Bohen. Avec un peu de chance, le monde se souviendra.



"Nous avons le nombre pour nous. Nous avons l'avenir. Nous avons la colère, et nous avons l'espoir."




   J'ai fait cette lecture dans le cadre du Prix Littéraire de l'Imaginaire BooktubersApp 2018, et je dois avouer que je ne l'aurais sans doute jamais faite sans ça. En effet, le roman ne me tentait absolument pas, et j'y allais plutôt à reculons, bien qu'appréciant généralement la fantasy, ce qui explique pourquoi c'est le dernier que je lis parmi la sélection. Et je dois dire qu'il fut une très bonne surprise.

   On entre dans l'Empire de Bohen avec son Palais d'Ambre Vert, aux côtés de différents personnages. On partira ainsi à la rencontre de Sainte-Etoile, de Wens, de Janosh, de Sorenz, ou encore Maëve et Sigalit. Chacun aura son importance dans la chute de l'Empire, comme il nous est annoncé en quatrième de couverture. Nous allons ainsi découvrir les origines de la mort de cet Empire, parfois entrecoupé du présent raconté par le personnage de Ioulia la Perdrix. 

   Nous suivons ainsi conjointement les différents personnages cités auparavant, donc l'on pourrait croire qu'ils n'ont parfois rien en commun. Mais nous le découvrirons ensuite, chacun a eu son importance dans la chute de l'Empire qu'ils connaissaient jusqu'à présent. Chacun a son histoire propre, ses doutes, ses objectifs, ses buts à atteindre, sa situation, et nous vivons ainsi des choses différentes selon les personnages. Aucun ne se ressemble, de par leur passé en grande partie. 
   Malgré leur nombre relativement important, on ne se retrouve pas perdu durant la lecture. En effet, comme dit auparavant, ils sont tous différents de par leur vécu, et on apprend petit à petit sur eux. Je me suis plus ou moins attachée à certains d'entre eux, comme Sigalit ou Sorenz, mais rien de plus. Néanmoins, j'ai apprécié être aux côtés de chacun d'entre eux, d'en savoir plus sur chacun de ces personnages.

   Cet entremêlement d'intrigues créant l'histoire principale nous mène au fil des pages, et ce avec envie. J'ai personnellement beaucoup apprécié l'histoire de ce roman, que l'on pourrait ainsi découpé en petits histoires, servant quelque chose de plus grand. Ainsi se mêlent la jeune morguenne (femme dotée de pouvoirs) rêvant d'une vie sur les flots, l'escrimeur accompagné d'un mage sous son crâne, ou encore le jeune clerc qui découvrira ce que cela fait d'être plein de pouvoirs. Plusieurs vies se déroulant en parallèle avant de se croiser d'une manière ou d'une autre, à l'origine de tout un changement. On est pris dans les combats, les situations, les embuscades qui prennent place dans le roman, mais aussi dans les moments plus ancrés dans l'émotion et les sentiments. 

   Ce roman, étant un ouvrage de fantasy, prête une place importante aux combats et à la guerre. On n'est pas sans reste sur ce point-là, et l'autrice ne le fait pas qu'à moitié. Ils peuvent s'avérer sanglants et mortels, sans distinction entre les personnages. L'histoire se pose dans une ambiance et un mode de vie plutôt médiéval, que Estelle Faye nous dit inspirés l'époque entre Moyen-Age et Renaissance, ainsi que de l'Europe Centrale et de l'Est. On est ainsi dans une histoire où la machine à imprimer n'existe pas encore, ou peut de gens savent lire et encore moins écrire,où les armes à feu sont sujettes à superstitions, ... Tout l'univers m'a plu, tout comme les différents lieux que l'ont découvre, pas toujours très roses, du fait qu'on est dans une période qui semble plutôt sombre pour l'Empire. Néanmoins, on nous parle de certains lieux dont l'on en saura jamais plus que quelques rumeurs ou mots, malgré qu'on puisse avoir envie d'en savoir plus.

   Les créatures fantastiques ou surnaturelles ne sont pas des plus présentes dans ce roman, même s'il nous arrive d'en croiser. C'est loin d'être le sujet principal du livre, et une importance plutôt moindre, au contraire de la magie que l'on va côtoyer par le biais de plusieurs des personnages, et ce sous différentes formes.

   Le livre est pour moi un roman plutôt adulte, il demande un minimum de maturité du lecteur. En effet, les combats sanglants y ont leur place, mais on aura aussi des mots plus crus, provenant de l'un des personnages. Rien de bien gênant pour ma part, puisque cela correspond au personnage et que cela ne va jamais dans l'obscène. 
   Il aborde aussi de temps à autre certains sujets, comme la femme à cette époque, ou bien l'homosexualité et le passé de chacun, pouvant nourrir la réflexion en plus de l'histoire que nous suivons.

   En ce qui concerne la fin, elle nous montre comme l'Empire sombre, et porte le point final à cette période de la vie des personnages en quête de changement, et signe l'aboutissement de ce qu'ont traversé les protagonistes. Il est vrai néanmoins que certaines questions d'arrière-plan que l'on peut éventuellement se poser restent sans réponse, mais rien qui puisse nous empêcher la compréhension du dénouement et de ses éléments.


   Pour conclure, ce roman fut vraiment une bonne surprise pour ma part. J'ai vraiment apprécié suivre ce roman, que j'ai lu rapidement, que ce soit pour les personnages ou pour leurs histoires. La plume de l'autrice est très agréable et nous plonge dans son univers, bien qu'on en connaisse qu'une partie. Il me faut néanmoins signaler que les avis sont plutôt partagés sur ce roman, notamment au sein des jurés du prix littéraire, et qu'il peut ainsi plaire comme ne pas plaire. En ce qui me concerne, ce serait avec plaisir que je lirais le prochain livre sur l'univers de Les Seigneurs de Bohen, un projet dont Estelle Faye en a évoqué l'envie de faire, bien que ce fut pas prévu.


Ce roman (#ISBN:9782221198674) fait d'ailleurs partie de la pré-sélection pour le Prix littéraire de l'imaginaire 2018 organisé par Booktubers App, que vous pouvez retrouver grâce à #PLIB2018.




mardi 11 septembre 2018

[Chronique] La Faucheuse, tome 1 - Neal Shusterman #PLIB2018

Auteur : Neal Shusterman
Pages : 504
Titre original : Arc of the Scythe, book 1: Scythe
Prix : 18,90€ (papier), 12,99€ (numérique)

Dans cette série, ce livre est le tome : 
La Faucheuse, tome 1
• La Faucheuse, tome 2 : Thunderhead
• La Faucheuse, tome 3 : The Toll

Résumé : Tu tueras.
Tu tueras sans aucun parti pris, sans sectarisme et sans préméditation.
Tu accorderas une année d'immunité à la famille de ceux qui ont accepté ta venue.
Tu tueras la famille de ceux qui t'ont résisté.

MidAmérique, milieu du 3e millénaire. Dans un monde où la maladie a été éradiquée, on ne peut plus guère mourir qu'en étant tué aléatoirement (" glané ") par un faucheur professionnel. Citra et Rowan sont deux adolescents qui ont été sélectionnés pour devenir apprentis-Faucheurs ; et, bien qu'ils aient cette vocation en horreur, ils vont devoir apprendre l'art de tuer et comprendre en quoi cette mission est bel et bien une nécessité.
Mais seul l'un des deux adolescents sera choisi comme apprenti à part entière, et lorsqu'il devient clair que la première tâche du vainqueur sera de glaner la vie du perdant, Citra et Rowan se retrouvent dressés l'un contre l'autre bien malgré eux...



"Dans une profession où la bonne conscience est une entrave, qui ne serait pas heureux de s'en débarrasser ?"





   On plonge dans un monde qui nous semblerait presque utopique, la mort naturelle ayant été combattue par les hommes. En effet, la seule façon de mourir est de se faire "glaner", c'est-à-dire tué aléatoirement par des personnes "qualifiées", les faucheurs. 

   On rencontrera Citra et Rowan, qui seront choisi par l'un de ces faucheurs, pour être ses apprentis. Au bout de cet apprentissage, seul l'un d'eux pourra devenir faucheur, tandis que l'autre reviendra à sa vie normale (c'est tout du moins ce qu'il en est au début, ce qui va changer au bout d'une partie du roman, comme dit dans le résumé). 

   Aux côtés de ces deux personnages, alternant entre le point de vue de chacun et des extraits de journal de faucheurs, nous découvrons ce nouveau monde, où la mort naturelle n'est plus. On en apprend plus sur ce que font exactement les faucheurs et la manière dont ils le font, ainsi que les règles qui les régissent. Mais aussi, on découvrira les divergences de morale qu'ont les faucheurs, certains en semblant presque dénués.

   On est emmené dans l'histoire de l'apprentissage des deux protagonistes, et nous apprenons en partie à leurs côtés sur la communauté des faucheurs. Le roman se lit plutôt rapidement, pris dans cet univers particulier mais très bien construit. En effet, l'auteur a créé un monde futuriste de science-fiction, mais on se prend au jeu en s'imaginant ce monde. 
  On suit l'évolution des deux jeunes apprentis, bien différente pour chacun étant donné le contexte qui les entoure. Le roman le montre, des influences différentes peuvent induire une évolution différente, et on le voit bien vers la seconde moitié du roman, de manière flagrante.

   Les personnages tels que Citra et Rowan était assez attachants, bien que la jeune femme soit parfois un peu trop têtue et puisse ainsi exaspérer plus d'un lecteur. Rowan, au contraire, est plus distant, plus réservé dans ce qu'il montre de ses émotions et sentiments. J'ai aussi apprécié le personnage de Maître Faraday, et d'une certaine manière Dame Curie mais aussi eu de la compassion pour Maître Volta, jeune faucheur, mais j'ai aussi détesté d'autres personnages, de par leurs agissements et morales. 

   On aura différentes scènes d'action ponctuant le livre,  notamment lors de certaines scènes sanglantes. On rencontre plusieurs fois ces dernières, et on peut alors s'imaginer la caractère épouvantable de quelques-unes d'entre elles, qui sont de véritables massacres. L'auteur a choisi de traiter la mort, la mort donnée par quelqu'un, et ainsi ne contourne pas le sujet et les scènes que cela sous-entend.

   Le roman est aussi intéressant de part le sujet abordé et la manière de le traiter. Tout un ensemble de questions liées nous est posé avec ce roman : l'immortalité est-elle souhaitable ? Des hommes devraient-ils être maîtres de la vie et de la mort, comme bon leur semble ou presque ? Au fil des pages, on nourrit en arrière-plan notre propre réflexion sur le sujet. L'auteur nous fait comprendre que la réponse n'est pas noire ou blanche, mais bien plus complexe que ça. L'immortalité, par exemple, permet de vivre indéfiniment tant que l'on n'est pas glané, mais l'éternité n'est-elle pas source d'ennui, de routine ? En étant invincible contre la mort, serions-nous aussi ambitieux, prêts à profiter de la vie ou au contraire passerions le temps comme nous le pourront ? Dans le roman, je m'accordais plutôt bien à la pensée derrière l'histoire qu'avait l'auteur sur ce sujet. De même, on suit le même genre de raisonnement sur la fonction de faucheur ? Certains abuseront-ils de ce pouvoir ? J'ai trouvé très intéressant de voir ces aspects de réflexion dans la roman en plus de l'histoire même.

   En ce qui concerne la fin, on a envie de savoir qui sera le grand "gagnant". Je n'ai pas cherché à deviner durant ma lecture de son identité et je me suis ainsi laissée portée jusqu'à cette révélation. La fin nous offre aussi une dernière dose d'action, avant de se terminer pour de bon, se suffisant à elle-même. On peut se contenter de cette dernière, ou bien continuer avec le second tome si l'on le souhaite.


   Pour conclure, j'ai bien aimé ce roman que je pensais pas autant apprécié, que ce soit pour le thème et ses personnages. Ces derniers sont intéressants, et j'ai apprécié la réflexion que l'on peut faire grâce à certaine phrases le long du roman. La fin permet de s'arrêter au premier tome si l'on le souhaite, mais je pense néanmoins poursuivre la trilogie au contexte particulier que nous offre Neal Shusterman.


Ce roman (#ISBN:9782221198674) fait d'ailleurs partie de la pré-sélection pour le Prix littéraire de l'imaginaire 2018 organisé par Booktubers App, que vous pouvez retrouver grâce à #PLIB2018.




lundi 10 septembre 2018

[Interview] Alison Germain - Chroniques Homérides, tome 1 : Le souffle de Midas #PLIB2018




Aujourd'hui je partage avec vous l'interview que j'ai pu faire avec Alison Germain, à l'occasion de la sortie il y a quelques mois de son roman "Le souffle de Midas", premier tome des "Chroniques Homérides", dans le cadre du Prix Littéraire de l'Imaginaire 2018 organisé par Booktubers App, où le livre fait parti des pré-sélectionnés.

Je vous laisse un petit résumé tout d'abord, dans le cas où vous voudriez en savoir plus :

Entre tes mains, fille d’Homère, brûle encore le pouvoir des Dieux.

Le jour où une inconnue rend son dernier souffle dans mes bras, je sais que ma vie paisible d’étudiante ne sera plus jamais la même. Au lendemain du drame dont j’ai été le seul témoin, aucune trace du crime n’a été retrouvée, tant et si bien que tout le monde me pense folle, moi la première. Seul un homme me croit, Angus Fitzgerald, détective à la recherche d’une personne qui ressemble trait pour trait à la femme morte sous mes yeux.

Alors que ce mystère reste sans réponse, les objets que je touche se transforment en or. Et quand le bel Angus me narre le mythe antique de Midas, ce roi grec qui changeait tout en or, je comprends qu’il en sait bien plus sur ce qui m’arrive. Et aussi sur les dangers qui me menacent. Pour moi, le plus imminent est juste là, dans mes mains. Parce que si pour le détective, je suis bénie des Dieux, je ne vois en ce pouvoir qu’une malédiction…



• Tout d'abord, pourquoi avoir choisi le thème de la mythologie, thème central du roman ?
J'ai toujours été passionnée par les histoires, les légendes, les mythes et c'est vrai que la mythologie grecque m'intéresse depuis l'enfance. C'est aussi sans doute celle que je connais le mieux, sans compter que la Grèce est un pays dans lequel je rêve d'aller depuis que je suis gamine ^^ J'avoue que le mythe de Midas, en particulier, et surtout son caractère à double tranchant me semblait intéressant à exploiter. Je m'amuse beaucoup avec les Chroniques Homérides en tout cas.


• A-t-il fallu faire des recherches sur ce thème en amont, ou même durant l'écriture ?
Bien sûr ! J'avais des connaissances au départ, mais ça ne fait jamais de mal de les rafraîchir. Il existe d’innombrables versions des mythes et je trouve ça passionnant d'y mettre le nez.


• Pour partir sur l'écriture en général, as-tu des habitudes lors de la phase d'écriture ? Des petits rituels avant de se lancer dans la partie créative de son roman, ou lors de ses corrections ?
Non, je suis du genre à détester la routine ! ^^
Maiiiiis...il n'est pas rare, certes, que je m'installe devant mon ordinateur avec une tasse de thé et de la musique, mais je ne suis pas sûre qu'on puisse parler de rituel.


• Un auteur a souvent une personne qui lit ses écrits avant qu'il ne publie les chapitres sur une plateforme dédiée ou avant une éventuelle publication, afin d'avoir son avis. Est-ce le cas pour toi, et si oui, qui est cette personne ?
Oui, j'ai même plusieurs "bêta-lecteurs", deux personnes notamment, qui lisent mes écrits depuis longtemps et sur qui je peux toujours compter.


• Maintenant que le livre est publié, aux éditions du Chat Noir, quel effet ça fait de se retrouver de l'autre côté de la table lors des séances de dédicaces ?
Très bizarre ! ^^
C'est un rêve de gosse, j'en rêve depuis que j'ai...5 ans, je crois. C'est une aventure exceptionnelle, évidemment. L'exercice n'est pas facile, j'avais beaucoup de stress au début, mais c'est toujours un vrai plaisir. Ce sont des moments très riches en rencontres, en partage et c'est ce que j'aime le plus. Je suis quelqu'un d'assez réservé alors cela ne se voit peut-être pas toujours, mais je suis à chaque fois très touchée quand on vient me voir en dédicace.


• Quelle a été ta réaction lorsque tu as appris que ton livre faisait partie des finalistes du Prix Littéraire de l'Imaginaire 2018 ?
Je ne m'y attendais pas. Mon livre n'était sorti que depuis quelque mois seulement, et c'est mon tout premier ! Je suis vraiment très surprise - positivement, bien sûr ! - mais ravie. :)


• Quelles sont les inspirations, que ce soit pour l'écriture, ou pour tout autre chose ?
Tout. Tout ce que je lis, tout ce que j'écoute, tout ce que je regarde, tout ce que je mange (oui, c'est important ahah)... Je m'inspire d'absolument tout.


• A présent, on va se concentrer plutôt sur une autre de tes passions, celle de la lecture.
En effet, tu n'es pas seulement autrice, mais aussi une lectrice et Booktubeuse, que l'on peut retrouver sous le nom de Lili Bouquine, notamment sur YouTube, où tu partages tes coups de cœur livresques, tes réceptions, ainsi que d'autres types de vidéos.
A propos de Booktube, combien de temps environ consacres-tu chaque semaine à ta chaîne et son contenu ?
Maintenant que c'est en partie mon métier, c'est difficile à quantifier, puisque j'ai l'impression d'être constamment en train de travailler sur ma chaîne, sur des projets de vidéos ou autre. Un chose est sûre, c'est du boulot ! ^^ Entre la préparation en amont, le tournage, la prise de son, l'éclairage, le montage, la mise en ligne et bien sûr, l'interaction avec ma communauté sur les réseaux sociaux, sans oublier la partie administrative aussi... Cela demande du temps et aussi d'avoir plusieurs cordes à son arc, mais je ne m'en plains pas, c'est un travail passionnant.


• Tu as créé depuis quelques années le challenge littéraire appelé Week-end à 1000, que l'on peut retrouver à certaines dates, et ce plusieurs fois dans l'année, dont le but est de lire 1000 pages en un seul week end, les sessions commençant le vendredi soir à 19h et se terminant le dimanche à minuit. Comment as-tu eu l'idée de ce challenge ?
Sur un coup de tête ! Je revenais tout juste d'Angleterre où j'ai été jeune fille au pair, et j'avais une envie boulimique de lire, et je me suis dis que ce serait chouette d'embarquer d'autres personnes avec moi. Nous n'étions même pas une vingtaine à participer à la première session, aujourd'hui, chaque week-end à 1000 regroupent plusieurs centaines de lecteurs (ça me donne le tournis parfois ahah ^^)


• Si tu devais choisir trois livres (parce qu'un seul c'est vraiment trop dur à choisir, voire impossible) pour une île déserte, lesquels seraient-ils et pourquoi ceux-là ?
Euh...? La survie pour les nuls ? ^^ Ça peut être utile, non ?
Bon, ok... plus sérieusement.
1) Harry Potter et l'Ordre du phénix, mon p'tit préf de la série :p
2) L’île aux mensonges de Frances Hardinge, un immense coup de cœur pour cette autrice anglaise, trop peu connue en France. Une plume délicieuse, des intrigues poignantes et remarquablement bien ficelées. Je me souviens encore de la claque que j'ai reçu en refermant son livre, et je ne suis pas prête de l'oublier.
3) L'aube sera grandiose, de Anne Laure Bondoux. Un vrai bonheur <3 nbsp="" p="">

• Et enfin, as-tu d'autres activités autres que littéraires que tu aimes faire régulièrement ?
Alors, oui, tout à fait. J'enseigne l'étude des runes à Poudlard, à mi-temps, seulement, mais c'est passionnant ! :p
Pour de vrai, je suis une fana de séries télé, j'en regarde (beaucoup) trop. J'aime aussi beaucoup le cinéma (très très original).
Je m'intéresse aussi beaucoup à la lithothérapie, et à l’ésotérisme (oracles, tarots et autres trucs bizarres ;p).


• Merci à toi pour cette interview, ce fut un vrai plaisir pour moi de la faire. Pour conclure, que souhaiterais-tu dire pour la fin ?
Merci à toi, ce fut un plaisir.
Un dernier mot ? Je déteste les fins, alors on va dire : Hakuna Matata ;)



Vous pouvez retrouver Alison sur les différentes plateformes suivantes : 
Twitter
YouTube
Babelio

Son roman :