samedi 30 mai 2020

[Chronique] Félines - Stéphane Servant #PLIB2020

Auteur : Stéphane Servant
Pages : 384
Titre original : Félines
Prix : 15,80€ (papier), 10,99€ (numérique)

Résumé : Personne ne sait exactement comment ça a commencé. Ni où ni quand d'ailleurs. Louise pas plus que les autres. Ce qui est sûr, c'est quand les premiers cas sont apparus, personne n'était prêt et ça a été la panique. Des adolescentes qui changeaient d'un coup. Des filles dont la peau se recouvrait de... dont les sens étaient plus... et les capacités... Inimaginable... Cela n'a pas plu à tout le monde. Oh non ! C'est alors qu'elles ont dû se révolter, être des Félines fières et ne rien lâcher ! Après Sirius (prix Sorcières 2018), Stéphane Servant revient avec un roman coup de poing.






"Et vous le savez, les exemples sont nombreux dans l'histoire : ce que l'homme ne comprend pas, souvent il le détruit."






   Ce roman semble au premier abord être un roman fantastique, mais il est en réalité bien plus que cela.

   L'histoire correspond au témoignage d'un personnage qui est maintenant une Féline, ce qui correspond à une mutation arrivée du jour au lendemain sans qu'on ait le temps de la comprendre.
   L'intrigue a de ce fait quelques lenteurs, puisque écrit sous cette forme de témoignage, qui part des éléments déclencheurs en passant par toutes les petites choses qui ont menées aux événements. Mais au final, on se rend compte que l'action et le fantastique ne sont pas le sujet du roman et ne servent que de support à quelque chose de plus général, de plus grand et plus social.

   Derrière le texte, on comprend que c'est en réalité une sorte de critique de notre société ainsi qu'un appel à plus d'égalité, d'acceptation et de tolérance, et c'est par le biais de ce roman que l'auteur le fait. Il traite de sujets actuels de notre société, tout en rendant hommage à toutes les femmes. Parce que ce roman a un véritable aspect féministe, montrant que les femmes aussi peuvent être fortes, déterminées, indépendantes, et bien d'autres, et ce malgré les faiblesses humaines, peu importe le genre ou non-genre, que chacun a. Les femmes sont ainsi le point de central de ce roman, mais pas que. C'est aussi une histoire sur l'acceptation de tout un chacun, en acceptant les différences donc l'unicité de chacun. Des éléments forts qui résonnent en nous de part l'écho à notre réalité.

   Dans un même temps, on voit comment, en un laps de temps restreint, les gens peuvent se retourner les uns contre les autres quand ils ont peur de la différence et de ce qu'ils ne comprennent et ne connaissent pas. On voit comment les extrêmes peuvent prendre place et à quel point cela peut être rapide et virulent, cruel.

   Concernant les personnages, je ne peux pas dire que je me sois totalement attachée à eux, mais il y a réellement de l'empathie pour eux, pour ce qu'ils vivent, pour leur combativité tout en ayant leur part d'humanité. J'ai eu du respect pour leur combat, à faire tout pour qu'une place leur soit proposée dans la société au même titre que les autres.

   En conclusion, un roman vraiment intéressant, qui sonne comme un rappel de notre réalité et société, une belle ode aux femmes et à la différence.









Ce roman (#ISBN9782812618291) fait d'ailleurs partie des finalistes pour le Prix littéraire de l'imaginaire 2020 organisé par Booktubers App, que vous pouvez retrouver grâce à #PLIB2020.

[Chronique] La Passe-Miroir, tome 2 : Les disparus du Clairdelune – Christelle Dabos

Autrice : Christelle Dabos
Pages : 560
Titre original : La Passe-Miroir, tome 2 : Les disparus du Clairdelune
Prix : 19,00€ (papier), 9,40€ (poche), 8,99€ (numérique)

Dans cette série, ce livre est le tome : 
• La Passe-Miroir, tome 1 : Les fiancés de l'hiver
• La Passe-Miroir, tome 2 : Les disparus du Clairdelune
• La Passe-Miroir, tome 3 : La mémoire de Babel
• La Passe-Miroir, tome 4 : La tempête des échos

Résumé : Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Dans cette situation toujours périlleuse, pourra-t-elle compter sur Thorn, son énigmatique fiancé ? Et que signifient les mystérieuses disparitions des personnalités influentes à la cour ? Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l'entraînera au-delà des illusions du Pôle, au coeur d'une redoutable vérité.



"La vérité est un lourd fardeau, elle n'est pas à mettre sur toutes les épaules."





   J'avais trouvé l'univers du premier tome ainsi que l'écriture de l'autrice très chouettes, et j'ai ainsi voulu découvrir la suite de cette série.

   On est toujours sur une histoire de complots, de manipulations et d'enjeux comme pour le tome précédent. Cette fois-ci, en revanche, Ophélie ne va rester sans rien faire, et surtout, elle paraît sous sa véritable identité. L'intrigue m'a plus intéressée que le premier tome, j'ai aimé que l'on s'arrête un peu plus sur les sabliers. On est plutôt sur une enquête sur une partie du roman, et j'ai apprécié la suivre.
   On commence aussi à voir des enjeux plus importants qui se dessinent dans ce tome, et qui commencent à nous ouvrir la piste sur les origines de ce monde, sur sa construction et ceux qui en étaient les précurseurs. Et je dois dire que cela en devient d'autant plus intéressant.

   J'ai aussi apprécié l'évolution d'Ophélie. Par rapport au premier tome, elle a pris de l'assurance, et tente de faire sa place dans cet univers souvent impitoyable. Elle ne compte plus se laisser faire comme avant, tout en essayant le plus possible d'être en accord avec ses convictions.
   Concernant Thorn, on en sait encore que peu sur lui, mais on commence à s'infiltrer sous la carapace qu'il porte en permanence, offrant des prémices d'un personnage qui pourrait me plaire.

   L'écriture est toujours l'un des points forts de l'autrice. Elle a toujours une façon de décrire les choses qui me plaît, et c'est vraiment un plaisir de retrouver cette plume.
   Malgré tout, je dois dire que je ne suis pas pour autant exaltée par cette saga. Je la trouve très sympa, et l'univers est vraiment cool et recherché, il n'y a aucun doute là-dessus, mais je ne ressens pas l'intérêt puissant que beaucoup de lecteurs ont.


   En conclusion, un second tome que j'ai préféré au premier. On va plus loin dans l'intrigue, mais aussi en terme d'enjeux. Je ne suis en revanche pas prise comme d'autres lecteurs qui portent un véritable amour pour cette saga, et même si je lirais certainement le troisième tome, je dois dire que je ne suis pas pour autant dans la précipitation ni dans l'indispensabilité de le découvrir.



mardi 12 mai 2020

[Chronique] Thornhill – Pam Smy

Autrice/illustratrice : Pam Smy
Pages : 544
Titre original : Thornhill
Prix : 19,99€ (papier)

Résumé : Mary a habité là pendant des années. Entre ses murs, elle a vécu les pires moments de sa vie. Ella, elle, ne peut s'empêcher d'observer cet étrange endroit depuis sa chambre. La nuit, elle se demande ce qu'il cache. Certains ne voient en lui qu'un vieil orphelinat. D'autres sont au courant de son secret... Mais tout le monde connaît son nom. Thornhill. Dans la lignée des romans de Brian Selznick, encensé par Philip Pullman, le premier roman graphique de Pam Smy est un petit bijou gothique.








"J'ai décidé de m'enfermer à double tour. C'est le seul moyen de me protéger maintenant qu'elle est de retour."






   Je trouvais cet ouvrage très intriguant, sans chercher pour autant à me le procurer. Mais dès que je l'ai vu à le bibliothèque, je n'ai pas hésité une seconde !
Cette histoire porte sur un ancien manoir, que la jeune Ella peut voir depuis sa chambre, qui est en réalité un orphelinat à l'abandon.

   On est sur un livre un peu particulier puisqu'il allie moments écrits correspondant à des passages du journal intime de Mary dans le passé, et moments illustrés qui s'inscrivent dans le présent, sans aucune bulle ou texte, chaque illustration prenant place sur une double page.
   J'ai beaucoup aimé ce format singulier qui permet de s'imprégner de l'histoire et de son ambiance. Chaque fois, le dessin portait tout son sens, sans avoir besoin d'aucun dialogue avec une certaine dynamique qui s'installe dans les illustrations, ce qui est très agréable à découvrir. C'est vraiment des passages qui sont inscrits dans l'histoire, qui ont leur importance, et j'ai vraiment aimé voir comment de simples (en apparence) images peuvent véhiculer l'intrigue et son sens.

   L'histoire elle-même est dans une ambiance un peu sombre, un peu dans le genre des films d'horreur à l'ambiance pesante mais loin d'être gore pour autant. On est sur du gothique, cela est mené avec le genre d'ambiance que j'aime, et ça a clairement fonctionné sur moi. On retrouve l'influence qu'un lieu peut avoir, la folie qui peut surgir, un peu comme dans la série "The Haunting of Hill House". On est pris par l'histoire et par la tension qui règne, par les passages écrits qui nous permettent de nous immerger dans le quotidien de l'orpheline, de comprendre ce qu'elle vit et les sentiments qui s'en dégage, tout en ayant le côté pesant et insidieux qui s'installe.

   Pour ce qui est des personnages, je ne peux pas réellement parler d'attachement pour eux. Je trouve qu'il y avait une certaine distance entre les protagonistes et moi, tout en ayant envie de savoir ce qui se cachait derrière ces mystères autour d'eux. J'ai eu de l'empathie pour l'orpheline Mary, qui est au départ une jeune fille un peu à l'écart et douce, mais il y avait une certaine barrière entre elle et moi. Pour Ella, le fait de ne pas avoir de dialogue, je pense, a fait qu'on ne sait rien ou presque d'elle, ce qui est insuffisant pour que je m'attache à un personnage. C'est comme si nous étions une personne omnisciente qui fait partie de cet univers mais avec un voile qui nous sépare des événements et des protagonistes.

   Pour ce qui est de la fin, j'ai franchement bien aimé, je trouve qu'elle correspond totalement au genre mais aussi à l'histoire que l'on voit se développer dans les pages précédentes. 


   Pour conclure, un ouvrage différent de ce que j'ai pu lire jusqu'ici et que j'ai franchement bien aimé pour sa singularité. Je vous le conseille carrément si vous aimez les ambiances à la "The Haunting of Hill House", d'orphelinats étranges, et à l'allure plutôt sombre !



vendredi 8 mai 2020

[Chronique] Carry On, tome 1 : Grandeur et décadence de Simon Snow – Rainbow Rowell

Autrice : Rainbow Rowell
Pages : 584
Titre original : Carry On: The Rise and Fall of Simon Snow
Prix : 18,90€ (papier), 13,99€ (numérique)

Dans cette série, ce livre est le tome : 
Carry On
• Wayward Son
• Any Way the Wind Blows

Résumé : Une histoire d'amour profondément émouvante et complètement envoutante dans un univers effrayant de monstres et de fantomes... Un cocktail aussi surprenant que captivant !
Simon Snow déteste cette rentrée. Sa petite amie rompt avec lui ; son professeur préféré l'évite ; et Baz, son insupportable colocataire et ennemi juré, a disparu. Qu'il se trouve à l'école de magie de Watford ne change pas grand-chose. Simon n'a rien, mais vraiment rien de l'Élu. Et pourtant, il faut avancer, car la vie continue...




   Ce roman ne me tentait pas particulièrement, mais il a été choisi lors d'une lecture commune, et je lui ai donc laissé une chance. Et honnêtement, on ne peut pas dire que j'ai été convaincue...

   Cette histoire correspond à la fan-fiction qu'écrit le personnage dans le livre "Fangirl" de la même autrice, fan-fiction je pense inspirée de l'univers de Harry Potter.
   Je ne vais pas m'étendre sur le fait de voir s'il y a de grosses ressemblances entre les deux, parce que j'ai uniquement lu le premier tome de la saga du sorcier, et que je ne saurais pas les voir dans "Carry On".

   L'histoire nous projette aux côtés de Simon Snow, jeune élu qui ne sait contrôler son pouvoir, ce qui peut parfois causer des problèmes autour de lui. L'intrigue nous mène alors à retrouver l'un des personnages disparu, et de savoir ce que veut le grand méchant de l'histoire.

   Déjà, je dois dire qu'il y a des descriptions qui m'ont posées problème dans la façon dont elles étaient amenées. Afin de ne pas perdre de temps avec la découverte de la magie par le personnage, l'autrice fait le choix de nous citer des événements qu'ont vécu les personnages durant leur scolarité face au grand ennemi, qui se déroulent avant ce tome. L'idée n'est pas mauvaise, surtout pour un one-shot, mais la manière dont cela a été fait, j'avais juste l'impression d'avoir loupé un tome à lire avant ce bouquin, comme si j'avais commencé par lire le second ou le troisième tome d'une série avant le premier. Et honnêtement, j'ai pas trop apprécié cette impression, j'ai réellement trouvé cela mal amené.

   Du côté des personnages, je n'ai pas du tout accroché avec eux. Ils passent du coq à l'âne dans leurs propos, on a parfois l'impression qu'ils sont plus jeunes que leur âge (et pas dans le bon sens), et je dois dire que Simon m'a plus exaspéré qu'autre chose. J'ai trouvé illogique que du jour au lendemain, il recherche à tout prix celui qui l'a humilié durant des années, qui ne pense que pour lui et qu'à lui alors qu'il s'en fichait royalement pendant les deux mois de vacances. Certes, il y a des explications par la suite, mais pareil, je trouve cela mal amené. Je n'ai pas aimé la personnalité et la construction du personnage, qui comme je le disais, m'a plus exaspérée qu'autre chose.
   Pour ce qui est des autres, en résumé, Agatha m'a agacée dans ses propos, j'ai pas accroché à Baz, et Penny est la seule où ça passe pas trop mal.

   La fin est assez sympathique mais rien de phénoménal non plus, ça ne rattrape par le côté brouillon du reste du roman.


   Pour conclure, un roman qui me semble brouillon et qui ne m'a pas du tout convaincue. Je n'avais qu'une hâte durant ma lecture, en finir avec ce roman, et cela ne s'est pas amélioré au fil des pages. Je pense que l'histoire n'était peut-être pas faite pour un être en seul tome, ce qui a demandé d'accélérer les choses, ce qui a été mal amené. Néanmoins, je ne suis pas fermée à lire un autre roman de l'autrice, étant donné l'enthousiasme autour d'autres de ces romans.


mardi 5 mai 2020

[Chronique] Les Brumes de Cendrelune, tome 1 : Le jardin des âmes – Georgia Caldera #PLIB2020

Autrice : Georgia Caldera
Pages : 348
Titre original : Les Brumes de Cendrelune, tome 1 : Le jardin des âmes
Prix : 13,90€ (papier), 9,99€ (numérique)

Dans cette série, ce livre est le tome : 
Les Brumes de Cendrelune, tome 1 : Le jardin des âmes
• Les Brumes de Cendrelune, tome 2 : La symphonie du temps
• Les Brumes de Cendrelune, tome 3

Résumé : Dans le royaume de Cendrelune, les dieux épient les pensées des hommes, et leur Exécuteur, l'Ombre, veille à condamner tous ceux qui nourriraient des envies de rébellion. Or, il semble que certaines failles existent. À l'âge de 17 ans, Céphise ne vit en effet que pour se venger. Depuis qu'on l'a amputée d'une partie d'elle-même et privée de sa famille, elle ne rêve plus que d'une chose : s'affranchir de la tyrannie du tout-puissant Orion, Dieu parmi les dieux. Et contre toute attente, il se pourrait qu'elle ne soit pas seule...




   On plonge dans un univers plutôt sombre, où les dieux surveillent et contrôlent les hommes. Dès qu'un soupçon de révolte naît dans une pensée, la personne responsable est tout de suite appréhendée et réduite au silence. C'est dans ce monde qu'évolue Céphise, qui n'a qu'une chose en tête : la vengeance.

   Le point fort de ce roman est à mon sens définitivement l'univers dépeint. J'ai aimé cette ambiance sombre et pesante qui était décrite, avec des forêts de métal et les cendres tombant du ciel. J'ai encore en tête les images qu'offraient les descriptions, et j'ai particulièrement aimé l'ambiance et l'esthétique générales qui en ressortait. Un univers immersif avec un air un brin mélancolique et horrifique.
   J'ai également apprécié l'utilisation de la mythologie, même si on en sait relativement peu sur eux.

   J'ai eu un peu plus de mal avec les personnages. Les dieux sont présentés comme tous particulièrement cruels et mauvais, même s'il est vrai que cela a tendance à être un peu moins le cas au fil du roman. De même, j'ai été plutôt indifférente à Verlaine, bien que j'ai trouvé son pouvoir intéressant et intriguant. Je n'ai pas non plus été convaincue par Céphise, ou plutôt, je n'ai pas accrochée avec elle. Elle est plutôt bien construite, et sa personnalité correspond assez à son vécu, mais je trouvais par moment qu'elle se jetait à corps perdu dans sa vengeance sans réfléchir.

   L'histoire en elle-même est parfois un peu lente, car on est plus sur les relations entre les personnages, sur les différends qu'il y a entre eux, qu'une intrigue sur cette ville et son fonctionnement, qui reste un peu en arrière-plan, tout du moins dans ce tome. Les éléments de l'histoire, tels que la mythologie, la tyrannie des dieux et la magie sont intéressants à suivre, et je suis curieuse de ce que cela peut donner par la suite.


   Pour conclure, un roman sympathique dont l'univers m'a plu et intriguée notamment pour son ambiance, et ce malgré des protagonistes auxquels je ne me suis pas attachée même s'ils ne manquent pas d'intérêt.







Ce roman (#ISBN9782290165614) fait d'ailleurs partie des finalistes pour le Prix littéraire de l'imaginaire 2020 organisé par Booktubers App, que vous pouvez retrouver grâce à #PLIB2020.

vendredi 1 mai 2020

[Chronique] La Quête d'Ewilan, tome 2 : Les Frontières de glace – Pierre Bottero

Auteur : Pierre Bottero
Pages : 352
Titre original : La Quête d'Ewilan, tome 2 : Les Frontières de glace
Prix : 8,10€ (papier),11,99€ (numérique)

Dans cette série, ce livre est le tome : 
• La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre
• La Quête d'Ewilan, tome 2 : Les Frontières de glace
• La Quête d'Ewilan, tome 3 : L'Ile du destin

Résumé : Revenus dans l’Empire de Gwendalavir, Ewilan et Salim partent avec leurs compagnons aux abords des Frontières de Glace pour libérer les Sentinelles. Ils repoussent en chemin les attaques de guerriers cochons, d’ogres et de mercenaires du Chaos, alliés des Ts’liches, mais se découvrent un peuple allié : les Faëls. Salim se lie d’amitié avec une marchombre, Ellana, dont les pouvoirs le fascinent ; tandis que, face au maître d’armes, Ewilan assoit son autorité et affermit son Don. Malgré les attaques d’une goule la petite troupe parvient à destination. Là Ewilan découvre le secret du Dragon...




"- Un secret ne vaut que s'il est gardé..."





   Après ma lecture du premier tome, j'ai directement enchaîné avec celui-ci, ayant vraiment apprécié ma lecture.
   On reprend tout de suite après la fin du premier tome. On avance dans la quête d'Ewilan, qui est je pense, le fil rouge de la trilogie.

   Une nouvelle fois, j'ai été facilement prise par l'histoire. J'ai aimé suivre les aventures d'Ewilan et de ses compagnons, qui doivent une nouvelle fois faire face à des obstacles. L'intrigue est dynamique, l'action est présente, tout en ayant une avancée dans la construction de la relation entre les différents personnages.
   Je trouve que ce tome, tout comme le premier, reste assez jeunesse par rapport à d'autres sagas dans le même genre. Néanmoins, une nouvelle fois, le livre se lit à tout âge, et j'ai pris plaisir à continuer aux côtés d'Ewilan.

   J'ai apprécié retrouver les personnages, que ce soit Ewilan, Salim ou encore Ellana. On en apprend plus sur chacun d'entre eux, et c'est d'autant plus intéressant que les liens se sont renforcés durant leur aventure.
   Concernant les capacités et pouvoirs de chacun, on ne sait pas encore tout, on ne connaît pas les limites ni l'histoire de chacun, notamment plus d'infos sur les origines d'Ewilan et j'espère de ce fait en voir plus dans le prochain tome.

   J'ai apprécié la fin, qui proposait des descriptions immersives et qui était justement dosé en terme d'action et de dynamisme. Les dernières pages nous laisser supposer un troisième tome qui sera certainement un peu différent des deux premiers, et cela me rend d'autant plus curieuse.


   Pour conclure, mon avis reste plutôt proche de celui pour le premier tome. C'est un deuxième tome réussi, avec des aventures et des personnages sympathiques, même si c'est parfois un peu trop jeunesse à mon goût. J'ai beaucoup aimé la fin, et je suis curieuse de découvrir la fin de cette première trilogie dans le monde de l'Empire de Gwendalavir.


[Chronique] La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre – Pierre Bottero

Auteur : Pierre Bottero
Pages : 350
Titre original : La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre
Prix : 8,10€ (papier), 11,99€ (numérique)

Dans cette série, ce livre est le tome : 
• La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre
• La Quête d'Ewilan, tome 2 : Les Frontières de glace
• La Quête d'Ewilan, tome 3 : L'Ile du destin

Résumé : Quand Camille vit le poids lourd qui fonçait droit sur elle, elle se figea au milieu de la chaussée. Son irrépressible curiosité l'empêcha de fermer les yeux et elle n'eut pas le temps de crier... Non, elle se retrouva couchée à plat ventre dans une forêt inconnue plantée d'arbres immenses. Te voici donc, Ewilan. Nous t'avons longtemps cherchée, mes frères et moi, afin d'achever ce qui avait été commencé, mais tu étais introuvable...




"“L’imagination est une dimension. Les innombrables chemins qui la parcourent sont les spires. Ceux qui les empruntent sont les dessinateurs. Ils peuvent rendre réel tout ce qu’ils imaginent.” Elis Mil’Truif, maître dessinateur à l’Académie d’Al-Jeit"





   J'avais lu ce premier tome il y a quelques années déjà, et j'en étais ressortie assez déçue, n'ayant pas ressenti d'attrait et de vif intérêt pour l'histoire. Néanmoins, je me suis dit que je ne l'avais certainement pas lu à la bonne période et je l'avais gardé pour une nouvelle lecture, qui cette fois-ci, a beaucoup mieux fonctionné pour moi.

   Je n'avais presque aucun souvenir de cette première lecture, c'était donc comme une découverte à peu de détails près. J'ai trouvé l'histoire et l'intrigue prenantes, dans un univers de fantasy abordable mais travaillé. Certes, il y a des aspects un peu jeunesse dans cet univers, mais je n'en ai pas été moins prise par le bouquin, avec les pages qui défilaient toutes seules.

   Ce que j'aime particulièrement dans cet univers, c'est le type de pouvoirs qui sont présents. Je trouve original de jouer sur le terrain de l'imagination et du dessin, et je trouve que c'est bien exploité dans l'histoire, donnant envie d'en voir plus. Le monde dans lequel on se trouve est décrit de manière à ce qu'on puisse se l'imaginer comme si nous y étions, et j'étais curieuse d'en apprendre plus sur les menaces et les enjeux qui pèsent sur ce monde parallèle.

   Concernant les personnages, je les ai tous trouvé attachants. Ils ont chacun des personnalités différentes, comme la détermination mais aussi l'intelligence de Camille, le côté plus expressif de Salim ou encore les personnalités plus réfléchies de Ellana et Edwin. J'ai apprécié suivre ce petit groupe au fil des pages, de voir leur dynamique se créer.

   Cette histoire m'a un peu rappelé la série Tara Duncan de Sophie Audouin-Mamikonian, avec une certaine élue qui est accompagnée d'un groupe d'amis dans ses aventures, le tout avec une touche d'humour, et j'ai aimé retrouvé ce que j'apprécie justement dans la saga Tara Duncan. La Quête d'Ewilan fait un peu plus jeunesse selon moi, avec quelques raccourcis notamment avec les parents adoptifs de Camille, mais comme dit auparavant, j'ai passé un très chouette moment avec ce premier tome.

   Pour ce qui est de la fin, je suis un peu plus perplexe. Elle est dynamique et nous offre un plus grand aperçu des capacités d'Ewilan malgré que cela se passe un peu rapidement, et j'ai apprécié cela, mais c'est surtout l'un des éléments et la manière dont il est utilisé qui m'a donné ce sentiment. Je suppose néanmoins que cela révélera tout son intérêt dans les prochains tomes.


   Pour conclure, une relecture qui s'est bien mieux déroulé que la première fois, au point de poursuivre juste après par le second tome. J'ai apprécié suivre les personnages et découvrir ce nouvel univers, qui est original. Bien qu'ayant un côté un peu jeunesse sur certains points, le livre est travaillé de manière qu'il convient à tout type d'âge.