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jeudi 20 août 2020

[Chronique] Les Coeurs aimants – Anne Plichota & Cendrine Wolf

Autrices : Anne Plichota & Cendrine Wolf
Pages : 313
Titre original : Les coeurs aimants
Prix : 16,90€ (papier), 10,99€ (numérique)

Résumé : - Tu en as envie, Dana.
- Oui.
- Tu sais que je le sais.
- Oui.
- Alors qu'est-ce qui te retient ?
- Rien. Tout. Toi.

À bientôt vingt ans, Dana se sent toujours aussi perdue. Elle ne supporte pas son corps, son image. Cobalt, lui, est un séducteur qui déborde de confiance. Dans le huis clos du centre médical où ils luttent contre leurs démons – les troubles alimentaires pour elle, le cannabis pour lui –, leurs regards n'auraient jamais dû se croiser.
Et pourtant...
Au fil des jours, un lien inattendu se tisse entre eux. Cobalt va amener Dana à lâcher prise, à accepter d'être désirée. Elle qui supporte à peine de se regarder dans un miroir va peu à peu apprendre à aimer.
Et à s'abandonner...
Deux cœurs aimants.
Jusqu'à ce qu'une autre réalité ne vienne fracturer ce miracle si fragile.
Un magnifique roman sur l'acceptation de soi. Une initiation à la sensualité, aussi tendre que passionnée.



"Le mal-être qu'ils évoquaient tous la touchait, mais constater aussi frontalement qu'elle n'était pas seule à souffrir lui apportait plus de découragement que de réconfort."




   Au début, ce livre ne me tentait pas du tout quand je le voyais passer sur Instagram, mais Elodie de la chaîne Eliot et des livres m'a finalement donné très envie après en avoir parlé.

   On est sur un roman où les deux personnages vont se rencontrer dans un centre spécialisé afin de soigner leur maladie. Lui, Cobalt, est une ancien addict à la cocaïne, et elle, Dana, a des troubles alimentaires.

   J'ai bien aimé suivre les personnages, suivre leur parcours contre la maladie. On est sur une romance, mais on a deux visions différentes, l'un qui a déjà eu des relations, et l'autre qui découvre les premiers émois amoureux, le désir. J'ai bien aimé suivre la découverte de leur relation, de l'un de l'autre, et ce malgré le lieu et leur vécu.

   J'ai bien aimé et trouvé intéressant de voir ces maladies abordées. On retrouve les personnages le long de leur parcours, à un stade différent, avec le déni mais aussi l'acceptation d'une partie d'eux, de leur maladie, mais aussi qu'ils pouvent se battre et avancer. J'avoue que j'aurais aimé qu'on en parle plus dans le roman, ces maladies étaient plus en retrait par rapport à leur relation et à la romance.
   Ces maladies m'ont semblées bien abordées, mais je ne peux l'affirmer avec certitude, ne les connaissant pas personnellement, que ce soit par moi-même ou par quelqu'un de mon entourage.

   Concernant leur relation, j'ai aimé la suivre, même s'il faut dire que j'ai trouvé Cobalt parfois cliché. J'ai apprécié découvrir leur passé, leur histoire, pour comprendre comment ils en étaient arrivés là. J'ai apprécié ces personnages, touchants dans leur parcours.


   En conclusion, un chouette roman que j'ai aimé suivre. J'avoue que j'aurais aimé que les maladies abordées soient un peu plus présentes dans le texte, mais j'ai quand même passé un bon moment en compagnie des personnages, à apprendre à les connaître, eux et leur histoire, mais aussi à les voir se découvrir entre eux.


mardi 16 juin 2020

[Chronique] Une (irrésistible) envie de bonheur – Meg Cabot

Autrice : Meg Cabot
Pages : 464
Titre original : The Bride wore size 12
Prix : 17,90€ (grand format), 7,90€ (poche), 9,49€ (numérique)

Dans cette série, ce livre est le tome 
 Une (irrésistible) envie de sucré
• Une (irrésistible) envie d'aimer
• Une (irrésistible) envie de dire oui
• Une (irrésistible) envie de vérité (existe aussi sous le titre "Ready to rock !")
Une (irrésistible) envie de bonheur (existe aussi sous le titre "Happy end !")

Résumé (/!\ Contient des spoilers des tomes précédents) : Le grand jour est enfin arrivé : Heather Wells et le beau détective, Cooper, se marient !

Entre les essais de robe de mariée, la rédaction de ses voeux et une nouvelle rentrée à Fisher Hall, Heather n'a pas une minute à elle ! D'autant que le Prince Rashid, héritier du royaume de Qalif, compte cette année parmi les élèves de l'Université de New York... et sa présence ne passe pas inaperçue !

Au milieu de toute cette agitation, Fisher Hall est à nouveau le théâtre d'un drame : Jasmine, une surveillante fraîchement recrutée, est retrouvée morte dans sa chambre...

Les préparatifs du mariage d'Heather vont devoir attendre !




"Nous suivons ses conseils et prenons place, à l'exception de l'agent spécial Lancaster qui déclare préférer rester debout. Tant mieux. Je suppose que s'il s'asseyait, le parapluie qu'il a dans le derrière risquerait de remonter jusqu'à son cerveau et on aurait alors un autre mort sur les bras."




   Cela fait maintenant quelques années que j'avais lu le quatrième tome de cette série, et malgré l'envie de découvrir le cinquième et dernier tome dès sa sortie, ce n'est que maintenant que je le fais enfin.

   Une nouvelle fois, on reprend le schéma d'une mort dans la résidence étudiante où travaille Heather, et comme à chaque fois, elle ne pourra s'empêcher de s'y fourrer pour avoir le fin mot de l'histoire.
   Malgré tout, Meg Cabot arrive toujours à donner envie de suivre les péripéties de l'héroïne, par des enquêtes différentes entre les tomes malgré parfois quelques similtudes, mais surtout par ce qu'il se passe en parallèle. /!\ Début de spoilers si vous n'avez pas lu au moins le tome précédent /!\ En effet, Heather va se marier avec son compagnon Cooper, et l'organisation de leur mariage ne sera pas de tout repos, surtout quand la famille de Cooper s'invite dans la danse. Appréciant les deux personnages, ce fut un plaisir de voir tout ça, tout en faisant face au manque de chance qu'a parfois Heather. /!\ Fin risque de spoilers /!\ Pleins de petites péripéties pour le personnage, même quand la mort ne vient pas tout chambouler.

   On retrouve Heather et Cooper, ainsi que quelques autres personnages de moindre ampleur, mais tout aussi sympathiques. Ce fut un véritable plaisir de revoir les deux protagonistes, avec l'humour d'Heather, et tout pleins d'autres aspects de sa personnalité. Ils sont fidèles à eux-mêmes, que ce soit Heather, Cooper, ou encore Gavin, un étudiant de la résidence. Ce fut vraiment encore un bon moment passé en leur compagnie.

   Pour ce qui est de la fin, cela conclut certainement la série de bouquins sur Heather Wells. C'est une fin à la Meg Cabot, qui est totalement en accord avec la saga.


   En conclusion, une lecture plus que sympathique. J'aime vraiment les bouquins de Meg Cabot, et ce fut encore le cas avec ce tome-ci. Je passe toujours un bon moment, et j'apprécie vraiment les protagonistes de cette histoire. Une série terminée avec laquelle j'aurais passé de bons moments de lecture, peu importe l'âge.


vendredi 8 mai 2020

[Chronique] Carry On, tome 1 : Grandeur et décadence de Simon Snow – Rainbow Rowell

Autrice : Rainbow Rowell
Pages : 584
Titre original : Carry On: The Rise and Fall of Simon Snow
Prix : 18,90€ (papier), 13,99€ (numérique)

Dans cette série, ce livre est le tome : 
Carry On
• Wayward Son
• Any Way the Wind Blows

Résumé : Une histoire d'amour profondément émouvante et complètement envoutante dans un univers effrayant de monstres et de fantomes... Un cocktail aussi surprenant que captivant !
Simon Snow déteste cette rentrée. Sa petite amie rompt avec lui ; son professeur préféré l'évite ; et Baz, son insupportable colocataire et ennemi juré, a disparu. Qu'il se trouve à l'école de magie de Watford ne change pas grand-chose. Simon n'a rien, mais vraiment rien de l'Élu. Et pourtant, il faut avancer, car la vie continue...




   Ce roman ne me tentait pas particulièrement, mais il a été choisi lors d'une lecture commune, et je lui ai donc laissé une chance. Et honnêtement, on ne peut pas dire que j'ai été convaincue...

   Cette histoire correspond à la fan-fiction qu'écrit le personnage dans le livre "Fangirl" de la même autrice, fan-fiction je pense inspirée de l'univers de Harry Potter.
   Je ne vais pas m'étendre sur le fait de voir s'il y a de grosses ressemblances entre les deux, parce que j'ai uniquement lu le premier tome de la saga du sorcier, et que je ne saurais pas les voir dans "Carry On".

   L'histoire nous projette aux côtés de Simon Snow, jeune élu qui ne sait contrôler son pouvoir, ce qui peut parfois causer des problèmes autour de lui. L'intrigue nous mène alors à retrouver l'un des personnages disparu, et de savoir ce que veut le grand méchant de l'histoire.

   Déjà, je dois dire qu'il y a des descriptions qui m'ont posées problème dans la façon dont elles étaient amenées. Afin de ne pas perdre de temps avec la découverte de la magie par le personnage, l'autrice fait le choix de nous citer des événements qu'ont vécu les personnages durant leur scolarité face au grand ennemi, qui se déroulent avant ce tome. L'idée n'est pas mauvaise, surtout pour un one-shot, mais la manière dont cela a été fait, j'avais juste l'impression d'avoir loupé un tome à lire avant ce bouquin, comme si j'avais commencé par lire le second ou le troisième tome d'une série avant le premier. Et honnêtement, j'ai pas trop apprécié cette impression, j'ai réellement trouvé cela mal amené.

   Du côté des personnages, je n'ai pas du tout accroché avec eux. Ils passent du coq à l'âne dans leurs propos, on a parfois l'impression qu'ils sont plus jeunes que leur âge (et pas dans le bon sens), et je dois dire que Simon m'a plus exaspéré qu'autre chose. J'ai trouvé illogique que du jour au lendemain, il recherche à tout prix celui qui l'a humilié durant des années, qui ne pense que pour lui et qu'à lui alors qu'il s'en fichait royalement pendant les deux mois de vacances. Certes, il y a des explications par la suite, mais pareil, je trouve cela mal amené. Je n'ai pas aimé la personnalité et la construction du personnage, qui comme je le disais, m'a plus exaspérée qu'autre chose.
   Pour ce qui est des autres, en résumé, Agatha m'a agacée dans ses propos, j'ai pas accroché à Baz, et Penny est la seule où ça passe pas trop mal.

   La fin est assez sympathique mais rien de phénoménal non plus, ça ne rattrape par le côté brouillon du reste du roman.


   Pour conclure, un roman qui me semble brouillon et qui ne m'a pas du tout convaincue. Je n'avais qu'une hâte durant ma lecture, en finir avec ce roman, et cela ne s'est pas amélioré au fil des pages. Je pense que l'histoire n'était peut-être pas faite pour un être en seul tome, ce qui a demandé d'accélérer les choses, ce qui a été mal amené. Néanmoins, je ne suis pas fermée à lire un autre roman de l'autrice, étant donné l'enthousiasme autour d'autres de ces romans.


vendredi 17 avril 2020

[Chronique] Nos faces cachées - Amy Harmon

Autrice : Amy Harmon
Pages : 450
Titre original : Making faces
Prix : 17,90€ (papier), 12,99€ (numérique)

Résumé : Le roman phénomène de l'auto-édition Young Adult, best-seller aux États-Unis.
Ambrose Young est beau comme un dieu. Le genre de physique que l'on retrouve en couverture des romances. Et Fern Taylor en connaît un rayon, elle en lit depuis ses treize ans. Mais peut-être parce qu'il est si beau, Ambrose demeure inaccessible pour une fille comme elle. Jusqu'à ce qu'il cesse de l'être...
Nos faces cachées est l'histoire de cinq amis qui partent à la guerre.
L'histoire d'amour d'une jeune fille pour un garçon brisé, d'un guerrier pour une fille ordinaire.
L'histoire d'une amitié profonde, d'un héroïsme du quotidien bouleversant.
Un conte moderne qui vous rappellera qu'il existe un peu de Belle et un peu de Bête en chacun de nous...



"Le volé qui sourit dérobe quelque chose au voleur."



   Cela fait un moment que j'entendais parler de ce roman en très bien, et je voulais ainsi voir par moi-même ce qui avait autant touché chez d'autres lecteurs.

   Ce roman se découpe en deux parties : une première sur les années lycée des personnages, une seconde quelques années après. La première sert surtout à comprendre et voir les relations entre les personnages, les liens qu'ils ont construit et qui les amènera à ce que l'on aura dans cette seconde partie. Elle permet également de nous attacher aux personnages, de mieux les cerner et de voir ce qu'un événement peut engendrer comme conséquence pour ces personnes. La seconde elle, est plutôt penchée sur ce que je pense voulait raconter l'autrice, sur les sujets qu'elle voulait aborder.

   J'ai bien aimé cette histoire, qui se concentre plus sur l'humain que sur une dynamique soutenue dans l'intrigue. On est sur les relations entre les personnes, sur les différences, les choix et les conséquences qu'ils ont, les désillusions mais aussi l'espoir. J'ai aimé suivre cette histoire et j'ai trouvé la fin touchante, plus que cela ne l'a été pour le reste du roman. Mais c'est aussi un roman sur ce les séquelles que laissent la guerre, le terrorisme.

   Dans cette histoire, on suit plus particulièrement Ambrose et Fern, mais aussi Rita et Bailey. Je me suis attachée à ces différents personnages. Fern est une jeune femme un peu effacée face aux autres, sauf quand elle est avec ses amis avec qui elle partage beaucoup. C'est un personnage qui prend soin de ceux qu'elle aime, avec détermination. Ambrose, lui, est assez différent, puisque c'est au contraire quelqu'un qui est sous le feu des projecteurs du fait de ses performances sportives en lutte. Il ressent la pression que lui mettent sans forcément le vouloir les autres, la pression de ne pas décevoir.
   J'ai eu du mal au début, sur la description qui était faite du personnage, qui était à peu de chose près comparé à un dieu, au physique parfait et idéal, et ce à plusieurs reprises. J'ai du mal à envisager de décrire quelqu'un de "parfait" et "tel un dieu" qui a de plus de multiples talents.
   De l'autre côté, j'ai franchement bien aimé Bailey. C'est un personnage, qui du fait de sa maladie, voit les choses d'une manière différente des autres. J'ai aimé la manière dont il se comportait avec le monde et avec les autres. J'ai aussi apprécié Rita malgré qu'on la voit finalement assez peu par rapport aux autres personnages.
   Chacun d'eux permet de traiter de sujets différents, et c'est intéressant. C'est vrai que du fait de ces nombreux sujets, certains ne sont pas traités en profondeur, mais cela reste un des intérêts du roman qui se penche notamment sur la reconstruction, les traumatismes mais aussi sur le rapport entre les humains et l'amitié.


   Sur un autre pan, j'avoue que j'aurais aimé avoir plus de passages avec les pensées et les ressentis du personnage d'Ambrose, et j'ai l'impression que c'est justement ce qu'il m'a manqué personnellement pour être totalement touchée par le roman. En effet, j'ai apprécié ma lecture, mais je ne me suis pas prise la claque que je m'attendais à prendre. En dehors de la fin, à deux doigts de me prendre aux tripes, et encore, pas du fait des deux personnages principaux, je suis ressortie avec un "Ok, c'était sympa, mais il est où le pincement au coeur, elle est où l'envie de pleurer qui nous était vendus ?". Parce que c'est un peu ça qui ressortait des avis qu'on voyait pas mal au moment de sa sortie, et ce n'est pas les ressentis que j'ai eu durant ma lecture.


   En résumé, un roman sympathique mais qui, en dehors de la fin, ne m'a pas donné les ressentis promis. Une petite déception, qui en fait un roman sympathique et intéressant de part les thèmes soulevés, mais qui sûrement, ne laissera pas une trace indélébile des années durant.



mardi 25 février 2020

[Chronique] Les Valentines - tome 1 : Happy Girl - Holly Smale

Autrice : Holly Smale
Pages : 416
Titre original : The Valentines: Happy Girl Lucky
Prix : 15,20€ (papier), 10,99€ (numérique)

Résumé : La célébrité, c'est de famille !
La famille Valentine a tout : gloire, succès, argent et beauté. Mais ce que Hope, la petite dernière, désire le plus au monde, c'est l'Amour avec un grand A. Et peu importe jusqu'où elle devra aller pour le trouver. Sauf que la vraie vie n'est pas un film hollywoodien. À moins, bien sûr, que vous ne soyez une Valentine...









"La vie, c'est tous les genres à la fois : des moments qui font peur, d'autres qui font rire, émeuvent, attristent, révoltent, blessent, motivent, ceux qu'ont voudrait faire durer pour toujours."





Merci Booknode et PKJ pour l'envoi du livre.


   Alors, comment dire... Ce livre fut une déception. Clairement.

   On va suivre la jeune Hope Valentine, bientôt seize ans, issue d'une célèbre famille du monde du cinéma. Son rêve est de devenir actrice dans des films ou séries romantiques, mais surtout, de connaître le véritable amour, le seul, le vrai, avec un grand A. C'est donc ses péripéties amoureuses que nous allons suivre.

   L'histoire en elle-même, bien qu'elle ne casse pas trois pattes à un canard, n'est pas pour autant particulièrement désagréable. Oui, elle comporte des clichés, mais pour une romance, on a vu pire, et cela peut aisément se suivre. Les clichés peuvent être gênants, parce qu'ils sont en nombre, mais l'écriture fonctionne, l'histoire a fond assez sympathique, et parle de sujets liés à l'adolescence, bien que parfois un peu survolés à mon sens, de manière plutôt correcte.

   Mon gros problème vient plutôt des personnages. Ce sont pour un certain nombre, à mon sens, des clichés ambulants. Les clichés ont parfois du bons, mais là, cela donnait des personnages d'un superficiel. Les adultes sont plutôt épargnés par cela, j'ai même plutôt bien apprécié le père de Hope.
   En revanche, je n'ai pas du tout, vraiment pas, apprécié ses frères et soeurs. Ils passent pour des jeunes qui se préoccupent essentiellement de leur apparence (ce n'est pas forcément un problème), dans le mauvais sens, et souvent sans réfléchir. Je n'ai pas du tout accroché à eux.
   Le pire pour moi, je crois, a été la protagoniste, Hope. Elle est optimiste et joyeuse, et c'est un bon point. En revanche, je la trouve idiote pour son âge sur certains points, et est complètement naïve, et ça m'a gavée. Elle avait la personnalité d'une enfant, et c'en était exaspérant. Je pense que c'est voulu, d'avoir justement une adolescente naïve qui découvre ce qu'est l'amour, qu'il y a des hauts et des bas, voire des désillusions, et que tout n'est pas rose, mais aussi que ses parents l'ont peut-être un peu trop surprotégé en tant que petite dernière de la famille. Et l'autrice a vraiment bien réussi à créer ce genre de personnage, vraiment, mais cela ne l'a clairement pas fait avec moi.

   Concernant la fin, je ne l'ai pas détestée, elle était plutôt sympathique et correspond à l'esprit du bouquin. Elle montre l'évolution du personnage et elle fait passer quelques idées pas désagréables, néanmoins, elle n'a pas su faire remonter mon appréciation du roman.


   Pour conclure, un livre qui a de bons points, mais qui se sont très rapidement effacés derrière la personnalité de certains des personnages et du protagoniste. Ces derniers m'ont exaspérée et ont rendu ma lecture désagréable, ce qui fut plutôt dommage. Néanmoins, si vous n'avez pas de réticence pour un personnage un peu naïf, qui découvre les périples de l'amour, cela pourrait très probablement vous plaire.


jeudi 23 janvier 2020

[Chronique] Grimm en tout genre - Collectif/Génération Écriture

Auteurs : Collectif/Génération Écriture
Pages : 152
Titre original : Grimm en tout genre
Prix : 20€ (papier)

Résumé : Aidez Cendrillon à sauver l'entreprise familiale, enquêtez sur le sommeil d'Aurore, découvrez les rêves du Petit Chaperon rouge, rencontrez le mystérieux allié de la sorcière d'Hansel et Gretel...
Sept contes. Sept auteurs. Sept genres.
De la bibliothèque de l'université de Glasgow à la lointaine planète d'Amarillo, plongez dans les contes comme vous ne les avez jamais lus.
Contes : • Blanche-Neige en fantastique : Apparences, par Tchazy
• Hansel et Gretel en épistolaire : Correspondance ensorcelée, par Patrice Vincent
• Raiponce en romance : Rendez-vous au treizième étage, par Kallisto
• L'Esprit de la bouteille en science-fiction : Point triple, par Coline Serre
• Le Petit Chaperon rouge en angoissant : Rouge cerise, par Loriane Grosson
• Cendrillon en réaliste : L'Honneur des Rameau-Cendré, par Gwendoline Brunier
• La Belle au bois dormant en policier : Quand mon prince viendra, par K. Mortimer



   J'avoue ne pas connaître parfaitement les contes néanmoins, j'aime bien les découvrir sous d'autres formes, et ce fut ici l'occasion de les voir dans des genres très différents.

   On a ainsi sept contes revisités, chacun avec un genre donné. Ainsi, on retrouve Raiponce en romance, La Belle au bois dormant en policier ou encore Hansel et Gretel en épistolaire. J'ai bien aimé cette diversification des genres, donnant des nouvelles toutes bien différentes.
   J'ai passé un bon moment avec chacune des nouvelles, même s'il y en a quelques unes que j'ai préféré. Notamment, j'ai beaucoup aimé comment l'auteur a repris le conte de Raiponce, et y a apporté une touche de modernité et de changement très sympathique. De même, j'ai personnellement accroché au côté sombre de Hansel et Gretel, et j'ai apprécié l'aspect un peu dérangeant de Blanche-Neige qui m'a fait me poser pas mal de questions sur ce qu'il s'était réellement passé. En revanche, il est vrai qu'après coup, toutes ne me resteront pas indéfiniment en mémoire.

   Ce que j'ai aimé dans ce recueil, c'est que l'on pouvait s'amuser à trouver les points communs avec les contes originaux, tout en appréciant le travail d'appropiation qu'on fait les différents auteurs. Cela se faisait tels des clins d'oeil, et cela rend d'autant plus sympathique la lecture.
   Je connaissais plus ou moins tous les contes présents, sauf celui de l'Esprit de la bouteille. Le texte en science-fiction marche très bien, et je serais curieuse de découvrir le conte original pour voir comment la interpréter l'autrice.

   Concernant la plume des différents auteurs, elles permettent de lire avec plaisir les différentes réécritures, et j'ai d'ailleurs particulièrement accrochée à deux d'entre elles.


   Pour conclure, ce petit recueil est très sympathique à lire et je trouve que l'initiative de Génération Écriture est une bonne idée. L'ouvrage permet de redécouvrir les contes sous un autre genre, tout en permettant d'offrir un panel ouvert de genres de lecture, puisqu'on va de la romance au fantastique en passant par le policier. Les nouvelles se lisent rapidement et permettent de passer un bon moment, même s'il faut avouer que certaines ne laisseront pas un souvenir impérissable.


mardi 31 décembre 2019

[Chronique] Je t'ai rêvé - Francesca Zappia

Autrice : Francesca Zappia
Pages : 450
Titre original : Made you up
Prix : 18,50€ (papier), 12,99€ (numérique)

Résumé : La folie est son quotidien, rien ne la préparait à être " normale ".
- On joue au jeu des vingt questions ?
- OK , mais c'est moi qui les pose cette fois.
- Ça marche.
- Si je devine en moins de cinq questions, je serai vraiment déçue.
Il esquisse un sourire et répond :
- Ne m'insulte pas.
- Est-ce que tu es vivant ?
- Oui.
- Tu habites ici ?
- Oui.
- Je te connais ?
- Oui.
- Est-ce que je t'ai rêvé ?



"Parfois, je pense que les gens tiennent la réalité pour acquise."






   J'ai beaucoup entendu parler de ce roman et j'étais curieuse de le découvrir enfin. Je trouvais de plus que le sujet était original et cela m'a vraiment donné envie de donner sa chance au bouquin.

   Le personnage principal, Alex, est schizophrène et paranoïaque. Et c'est dans sa peau que nous allons suivre l'histoire, avec sa manière de fonctionner et de penser. L'histoire est dans l'ensemble relativement banale au début, on suit la lycéenne dans son nouvel établissement et elle va devoir essayer de s'intégrer au minimum, sans que l'on devine sa maladie.

   Ce qui change est justement le personnage que l'on suit, on découvre comment une personne atteinte des mêmes troubles qu'Alex peut vivre au quotidien, on peut tenter de comprendre les difficultés engendrées par la maladie.
   Pour la schizophrénie, on voit ainsi qu'Alex ne sait pas toujours si ce qu'elle voit est la réalité ou non, et même dans ses efforts pour différencier les deux, elle n'arrivent pas toujours à les séparer. Étant à la place du personnage dans la narration, on avait l'impression de vivre un peu comme elle, car nous-même, en tant que lecteur, on ne sait si qu'Alex voit est la réalité ou non, on ne sait si on doit se fier à ses sens ou non. Ainsi, on a réellement un aperçu des symptômes de la schizophrénie dans la vie quotidienne des personnes atteintes.
   Concernant la paranoïa, on peut se rendre compte à quel point cela peut bouffer la vie des personnes sujettes à cette maladie. Alex pense toujours que des communistes cherchent à l'espionner, elle passe ainsi son temps à regarder tout autour d'elle à chaque fois qu'elle entre dans une pièce ou à vérifier s'il n'y a pas des traceurs dans chaque plat qu'elle va manger. Cette immersion dans la vie d'un personnage atteint de cette maladie permet de tenter de mieux comprendre ce qu'il se passe pour ces personnes et l'impact que cela a dans leur vie de tous les jours. Et cela permet également de ce fait, de ne plus être effrayé par ce que l'on ne connaît pas, de ne pas chercher à être agressif ou à se moquer face à ce qu'on ne comprend pas. Car non, les schizophrènes ne sont pas fous, et le livre nous le fait comprendre.

   Pour ce qui est des personnages, je me suis attachée à certains d'entre eux, et plus particulièrement Alex. Elle peut parfois se montrer agaçante et butée, il est vrai, mais en même temps, j'ai eu de l'empathie pour elle face aux difficultés qu'elle doit affronter contre elle-même et sa maladie. 

   En terme d'intrigue, bien que le début semble banal, la maladie du personnage permet de donner une sorte de suspense car nous ne savons si ce que voit le personnage est toujours réel ou non. Et à un moment, Francesca Zappia nous offre une révélation qui m'a soufflée et à laquelle je ne m'attendais absolument pas. Un coup parfaitement joué de sa part.

   La fin conclut sur une note positive et donne de l'espoir. On est sur l'idée de l'entraide mais aussi d'essayer de se comprendre les uns les autres. Une fin qui conclut dans le même ton que le message délivré derrière l'histoire.


   Pour conclure, j'ai apprécié ce roman. Je m'attendais à être plus touchée à vrai dire, mais l'autrice a su parfaitement traiter les thèmes de certaines maladies mentales et de nous les faire mieux comprendre. Ainsi, on tente de comprendre ce que sont réellement ces maladies plutôt que de se laisser entraîner par les préjugés de l'ignorance. En fait, il suffirait peut-être parfois de simplement expliquer ce que c'est au lieu de les assimiler par la folie sans se poser de questions. Une lecture que je recommande.


vendredi 29 novembre 2019

[Chronique] Victorian Fantasy, tome 1 : Dentelle & nécromancie - Georgia Caldera

Auteur : Georgia Caldera
Pages : 544
Titre original : Victorian Fantasy, tome 1 : Dentelle & nécromancie
Prix : 11,90€ (papier), 8,49€ (numérique)

Dans cette série, ce livre est le tome : 
• Victorian Fantasy, tome 1 : Dentelle & nécromancie
• Victorian Fantasy, tome 2 : De velours et d'acier


Résumé : D'aussi loin que remontent ses souvenirs, Andraste, issue d une longue lignée de sorcières, vit dissimulée aux yeux du monde. Son univers restreint ressemble à s'y méprendre à une cage dorée, elle qui ne rêve que de s'envoler. C'est alors qu'une invitation de la main même de la Reine vient bousculer les plans de sa grand-mère qui dirige la famille d'une main de fer. Et une requête royale ne se refuse pas... à moins de souhaiter perdre la tête.
Sa découverte du monde commence, à mille lieues de ce qu'elle imaginait. La cour est pleine de dangers, de rumeurs et de règles qu'elle ne maîtrise pas.
Mais sa plus grande erreur est de succomber au regard aussi noir que la nuit de lord Thadeus Blackmorgan...


"Tuer n’était pas un problème en soi, beaucoup d’ennemis avaient déjà péri sous sa lame, ou grâce à sa magie. Mais s’en prendre à quelqu’un dont le seul tort était d’exister était déjà beaucoup plus délicat. Il lui restait tout de même quelques principes…"



   J'étais très curieuse de découvrir l'univers de Georgia Caldera, suite au succès qu'elle a chaque année dans les salons du livre. Alors quand on m'a gentiment donné quelques-uns de ses livres, je me suis lancée dans son univers.

   On entre dans la vie d'Andraste, jeune femme qui a toujours vécu enfermée dans la demeure familiale à cause d'une maladie de la peau qui l'empêche de s'exposer au soleil. Seulement, comme le résumé nous l'indique, Andraste va devoir se joindre à la cour royale sous ordre de la reine pour son plus grand plaisir, elle qui y voit une possible liberté, liberté dont elle juge avoir si longtemps privée. Ce qui n'est pas vraiment au goût de sa grand-mère.

   Nous allons apprendre aux côtés d'Andraste comment les gens vivent à la cour, et plus particulièrement quelques notions de la magie de cet univers. Un important est alors à noter : ce livre est une romance fantastique et non pas un roman fantastique. L'histoire va très majoritairement se concentrer sur Andraste et Thadeus Blackmorgan, et assez peu sur l'univers magique et les pouvoirs d'Andraste. Le roman ne fait que quelques passages dans les cours de nécromancie et ceux-ci participent toujours à la relation entre les deux personnages et non pas à l'apprentissage d'Andraste. En dehors de cela, à part la fin qui nous offre un peu plus de magie et d'action, elle est très peu présente et on en saura que peu sur les capacités d'Andraste, l'apprentissage de ses pouvoirs étant vraiment en arrière-plan. Ainsi, si vous partez sur le fait que ce livre est un roman fantastique qui parle de l'apprentissage magique d'Andraste, vous risquez d'être déçu.

   Personnellement, j'avoue que j'aurais aimé que le pan fantastique et magique prenne une place plus importante parce qu'il y a un potentiel certain. Georgia a construit un univers pour sa romance, et il y aurait réellement de quoi faire avec.
   Le côté steampunk donnait une touche très sympathique à l'univers que j'ai trouvé alors d'autant plus riche. On retrouvait les éléments en cuivre, en métal ainsi que tout la mode victorienne et Georgia Caldera, de part sa plume, a su m'emporter dans cet univers.

   Malgré que Georgia Caldera m'ait parfaitement entraînée dans cette histoire, je dois néanmoins soulever que le personnage de Thadeus est assez problématique. En effet, j'ai apprécié Andraste, et j'ai aimé découvrir certains pans de la personnalité de Lord Blackmorgan, mais son comportement avec les femmes était tout simplement abject. Je me suis attachée à lui au début, et j'ai eu de l'empathie, même vers la fin, pour lui quand on apprend certains événements de son passé, mais j'ai totalement détesté cette partie misogyne de lui-même, et c'est avec certitude que je trouverais quelqu'un comme lui dans la vie réelle être une parfaite saloperie (je penserais bien pire, mais restons décent dans les propos). Thadeus est extrêmement possessif, mais pas dans le bon sens du terme. Il considère qu'Andraste lui appartient, qu'elle est à lui uniquement, et peu importe ce qu'elle en pense et les moyens utilisés pour parvenir à ses fins. Il l'humilie à plusieurs reprises juste parce que son ego est piqué et il aurait des tendances franchement abusives dans certains cas. Ainsi, je l'ai apprécié et je me suis attachée au début du roman, mais petit à petit, je tiquais énormément sur certains de ses actes et de ses réflexions tout simplement machistes. Je ne blâme pas les personnes qui ont apprécié ce personnage et je ne peux pas dire que je l'ai complètement détesté, mais j'espère que derrière, les lecteurs sont conscients de la problématique du personnage.

   Concernant la fin, elle nous offre un peu plus de magie et de fantastique, et nous offre un préambule sur l'intrigue que nous suivrons dans le prochain tome. J'ai néanmoins été un peu déçue concernant l'élément qui dénoue la fin, parce qu'il "prive" rapidement la liberté qu'a tant espéré Andraste. Néanmoins, ce point reste un avis tout à fait personnel et ne posera pas forcément problème à d'autres personnes.


   Pour conclure, je ne peux le nier, j'ai plutôt apprécié ce roman et j'ai été entraînée par la plume de Georgia Caldera sans problème. Néanmoins, j'ai trouvé le personnage de Thadeus problématique sur son rapport avec les femmes et cela m'a franchement refroidie à son égard. Pour terminer, un point ni positif ni négatif, seulement à titre informatif : ce livre est pour moi une romance fantastique et non pas un roman fantastique, puisque la romance prend largement le pas sur la magie décrite dans le livre. En tout cas, je lirais avec plaisir un autre roman de l'autrice car je trouve qu'elle a une plume très efficace et entraînante.


vendredi 24 mai 2019

[Chronique] Elements, tome 1 : The air he breathes - Brittainy C. Cherry

Auteur : Brittainy C. Cherry
Pages : 360
Titre original : The Air He Breathes
Prix : 17,00€ (grand format), 7,60€ (poche), 9,99€ (numérique)

Dans cette série, ce livre est le tome : 
• Elements, tome 1 : The air he breathes
• Elements, tome 2 : The fire
• Elements, tome 3 : The silent waters
• Elements, tome 4 : The gravity of us

Résumé : Retrouveront-ils goût à la vie ?
Ils sont en deuil tous les deux, et vont tenter de réapprendre à vivre. Ensemble, ils sauront vaincre les idées reçues.

Tristan et Elizabeth sont voisins, ils n'ont rien en commun à part leur passé douloureux.
Elle a choisi de continuer à vivre, ne serait-ce que pour sa petite fille Emma.
Il a choisi de s'extraire du monde.

Mais Elizabeth ne l'entend pas de cette façon. Elle sait qu'ils sont tous les deux en miettes et qu'ensemble ils seront plus forts pour affronter leurs fantômes. C'est sans compter avec toutes les embûches que les habitants de leur petite ville vont mettre sur leur route.
Ensemble, ils sauront vaincre les idées reçues.



"Parfois, ce qu'il y a de plus difficile quand on doit vivre sans les êtres qui nous sont chers, c'est de penser à respirer."





   J'entendais pas mal parler de cette saga sur la blogosphère, notamment par les lecteurs de romance, pour qui ça fonctionnait souvent. Quand Les Bouquins d'un Bébé Dragon en a parlé sur Instagram, cela m'a franchement donné l'envie de découvrir le premier tome aussi, en grande partie du fait du thème traité.

   L'histoire se porte sur Tristan et Elizabeth, qui ont tous deux perdus leur compagnon de manière malheureuse. J'avoue que j'aime beaucoup quand un personnage masculin est traité de manière à ce qu'on voit les faiblesses qu'il a, de s'éloigner de ce cliché de l'homme qui doit être presque insensible pour être un véritable homme viril comme il faut (heureusement, on commence à s'en détacher, ce qui me convient personnellement). 
   Néanmoins cette lecture ne m'a pas autant touchée que je l'aurais pensé. J'ai apprécié suivre l'histoire des personnages, de suivre leur douleur et leur reconstruction en dépit de cette douleur. On découvre les protagonistes qui apprennent à devoir surmonter le drame qu'ils ont vécu, afin de se remettre à vivre malgré tout. Et le roman dépeint d'une manière que je pense assez réaliste ce parcours du deuil et de la reconstruction.

   Dans cette histoire, on a essentiellement le point de vue du personnage féminin Elizabeth, et seulement quelques chapitres sous celui de Tristan. Je pense que c'est pour cette raison que je n'ai pas autant été touchée par le roman, parce qu'on connaissait peu les pensées de ce personnage. De plus, quand nous étions de son point de vue, je dois avouer que je n'étais pas fan de la manière dont étaient décrits ses sentiments et pensées, ce qui n'a pas aidé dans l'attachement à l'histoire des personnages.
   En revanche, j'ai plus apprécié les passages du point de vue de Elizabeth, la transcription de son ressenti me convenant personnellement mieux. Néanmoins, malgré cette préférence, on sent la douleur des personnages, leur envie de chercher le réconfort même si pour cela il faut se voiler d'illusions, l'épreuve qu'ils endurent, eux et leurs proches. Car ce n'est pas seulement eux qui souffrent, mais aussi leurs parents, leurs amis, qui voient les personnes qu'ils aiment être détruits à petit feu par la douleur de la perte. Je pense que l'autrice a plutôt bien réussi à montrer ces différents aspects, ayant eu la chance de ne pas avoir connu ce type de perte jusqu'ici, tout en montrant qu'il ne faut pas oublier, mais plutôt apprendre à revivre malgré cette perte qui forge les personnes touchées.

   Pour ce qui est de la fin, je dois avouer que je ne m'attendais pas vraiment à ça, je ne m'attendais pas à ce que l'histoire prenne cette direction. Cela ne m'a dérangée plus que ça, appréciant ce genre de situation, mais je dois avouer que j'étais franchement décontenancée quand je suis arrivée à ce moment-là de l'histoire, qui se déroule très rapidement.


   Pour conclure, j'ai apprécié cette lecture, mais je dois avouer que j'en ressors très légèrement déçue, pensant que je serais plus touchée par l'histoire et les personnages. Néanmoins, je pense que l'autrice a réussi à retranscrire les émotions et les ressentis que l'on peut avoir suite à la perte d'un être cher, et qu'il ne s'agit pas forcément d'oublier, mais d'essayer d'apprendre à vivre malgré la perte vécue.



samedi 29 août 2015

[Chronique] Maybe Someday - Colleen Hoover

Auteur : Colleen Hoover
Pages : 391
Titre original : Maybe Someday
Prix : 17,00€ (papier), 12,99€ (ebook)


Résumé : À 22 ans, Sydney a tout pour être heureuse : des études passionnantes, le mec parfait, Hunter, et un superbe appartement en coloc avec sa meilleure amie Tori. Jusqu’au jour où elle apprend que ces deux êtres qui lui sont le plus chers lui cachent un secret impardonnable…

Sydney décide alors de tout plaquer. Elle se rapproche de plus en plus de Ridge, son mystérieux voisin. Elle vibre lorsqu’il lui joue ses magnifiques mélodies à la guitare sur son balcon. Mais chacun a ses secrets, et Sydney va découvrir ceux de Ridge à ses dépens. Ensemble, ils vont comprendre que les sentiments qu’ils partagent ne leur laissent pas le choix dans leurs décisions.





"Il n'y a que vingt-six lettres dans l'alphabet. On n'imagine pas tout ce qu'on peut tirer de vingt-six lettres. On n'imagine pas tout ce qu'on peut faire ressentir en les mêlant pour former des mots."








Je ne pensais pas acheter ce roman, mais je l'ai reçu lors d'un concours. Dès lors, je voulais absolument le lire, voyant le nombre phénoménal de coups de coeur qu'il recevait.
Ce roman est juste une véritable perle. Il est magnifique. Je ne pensais pas autant aimer la romance, mais j'ai adoré !
On s'attache énormément aux personnages importants, on les suit dans leurs problèmes.
Ridge est un peu dans le genre du mec parfait. Intelligent, drôle, il joue parfaitement de la guitare. Même son problème génétique a son charme chez lui.
Sydney est aussi vraiment attachante, on la voit qui se bat contre ses sentiments, car elle ne veut pas devenir irrespectueuse envers les autres.
Warren a aussi son charme, malgré son humour décalé, et son amour pour un genre assez spécial de films.
Par contre, Hunter est dès le début un pauvre con, je ne le supportais pas. Il est macho, ordonne des trucs à Sydney, ça va pas assez vite pour lui. Même quand il essaye de s'excuser, on veut le baffer.
On ressent les mêmes émotions que Sydney et Ridge, notre coeur est en harmonie avec le roman. On bat pour eux, on stresse pour eux. On est un peu comme eux.
La musique a une part primordiale dans le roman, et c'est un gros plus. C'est un de moyens de communication de Sydney et Ridge, pour exprimer leurs sentiments. Les paroles sont très belles, et l'auteure nous propose d'avoir la playlist pour les écouter en même temps qu'on les lit, comme dit auparavant dans le préface.
Ce roman est donc un vrai coup de coeur, que je n'arrive pas vraiment à expliquer. Je pense qu'il faut le lire pour comprendre les émotions qu'il dégage. Cosmo US résumé parfaitement ce que l'on pense à la fin "Préparez-vous à des montagnes russes émotionnelles ! Colleen Hoover a encore écrit un roman qu'il est impossible de ne pas aimer.", qu'on retrouve en quatrième de couverture du roman.
J'espère sincèrement avoir réussi à transmettre un peu de toutes les émotions que procure ce superbe roman. Je vous le conseille vraiment, même qui vous n'avez jamais lu de romance auparavant, comme moi.
Je pense en tout cas me rediriger avec plaisir avec cette auteure, qui nous transporte dans ces histoires, qui je pense, sont toutes plus belles que les autres.