Résumé : Le syndrome de Clérambault est la conviction délirante, illusoire, d'être aimé de quelqu'un. Intéressée par les liens entre littérature, neurosciences et psychanalyse, la romancière et journaliste Florence Noiville illustre dans son nouveau roman les mécanismes et les répercussions de ce syndrome, qui peut entraîner vers la jalousie extrême, voire la folie meurtrière. Journaliste et écrivain, Laura Wilmote prend conscience qu'elle se trouve piégée par C., une ancienne amie d'enfance, devenue sa collègue : celle-ci s'habille pareillement, la harcèle de messages, distille de fausses informations sur internet. Peu à peu Laura se sent dépossédée de son identité, de sa liberté, d'autant plus violemment qu'elle est la seule à percevoir la relation infernale qui se joue malgré elle. C'est en interrogeant divers spécialistes qu'elle découvre les travaux du psychiatre Gaëtan Gratien de Clérambault. Comment sortir des filets d'une telle relation destructrice ? Comment ne pas se laisser contaminer par la folie ? L'illusion délirante d'être aimé nous offre un subtil et troublant jeu de rôles, et des retournements inattendus.
"Partir est devenu soudain le plus beau de tous les verbes."
Ce roman est très différent de ce que je lis habituellement, mais ce fut finalement une lecture plutôt agréable.
Ce livre m'a permis de découvrir le syndrome de Clérambault, le sujet de ce livre. C'est une maladie où le malade est persuadé qu'une autre personne l'aime et qui prendra n'importe quel signe pour une preuve de cet amour, et cela pouvant durer des années durant.
Même si ce n'est pas une plume à laquelle je suis habituée, je l'ai trouvée vraiment agréable, et elle donne vraiment l'impression de lire un témoignage de quelqu'un sous une forme un peu plus narrée. Surtout, le roman nous laisser s'imaginer à la place d'une personne qui est le sujet de ce genre d'obsession d'une autre personne, atteinte de cette maladie, et ça doit tellement être oppressant et frustrant !
C'est un livre qui se lit rapidement grâce à cela, on se demande si la protagoniste va réussir à se sortir de cette situation.
En bref, c'est une lecture qui change de ma zone de confort, puisque je ne lis presque jamais de littérature blanche ou générale, mais ce fut finalement une lecture, sans qu'elle ne soit inoubliable, franchement agréable à faire.
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