Prix : 17,90€ (papier)
Résumé : Retrouvez la plume d'Aurélie Wellenstein dans un roman écologique, glaçant et puissant !
Mers et océans ont disparu. L'eau s'est évaporée, tous les animaux marins sont morts.
Des marées fantômes déferlent sur le monde et charrient des spectres avides de vengeance. Requins, dauphins, baleines..., arrachent l'âme des hommes et la dévorent. Seuls les exorcistes, protecteurs de l'humanité, peuvent les détruire.
Oural est l'un d'eux. Il est vénéré par les habitants de son bastion qu'il protège depuis la catastrophe. Jusqu'au jour où Bengale, un capitaine pirate tourmenté, le capture à bord de son vaisseau fantôme.
Commence alors un voyage forcé à travers les mers mortes... De marée en marée, Oural apprend malgré lui à connaître son geôlier et l'objectif de ce dangereux périple.
Et si Bengale était finalement la clé de leur salut à tous ?
Une nouvelle fois, l'autrice nous plonge dans un univers assez sombre, et ne lésine pas sur les moments parfois durs mais nécessaires pour démontrer la violence et la dureté de ce monde en train de dépérir. C'est parfois cru et sanglant, tout comme j'avais pu le voir dans son roman "Le Dieu Oiseau" (chronique ici).
J'ai aimé l'intrigue, je l'ai trouvé originale et prenante. Je dois avouer que j'ai à un moment eu peur que ce soit redondant avec les marées, mais l'autrice mène son histoire en se renouvelant à chaque fois, évitant ainsi l'écueil de l'ennui pour le lecteur.
On a également une certaine originalité pour l'un des personnages lors d'une révélation le concernant. C'était étrange mais en même temps, donnait un intérêt supplémentaire pour l'univers.
On ressent clairement le pan écologique qui est traité par le biais de ce roman. On se rend compte quelles pourraient être les conséquences du réchauffement climatique dans un futur plus lointain. Même s'il y a un côté fantastique ajouté, cela permet de voir cet aspect, mais aussi de voir ce que les hommes infligent aux animaux. C'est particulièrement ce point que l'on ressent, par des animaux qui se vengent de la violence et la douleur qu'ils ont pu subir, d'autant plus que l'on a quelques passages on se trouve à la place des animaux lors de leur mort causée par les hommes (pollution, surpêche, braconnage, ...).
Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages, mais il était intéressant de les suivre. Je ne saurais trop expliquer, mais c'est comme s'ils ne dépassaient pas le cadre des lignes du livre, qu'il n'avait pas une construction me permettant de les imaginer et de m'attacher d'autant plus.
J'ai apprécié voir les relations que l'autrice a créé entre les humains et les animaux, montrant par le même temps les problèmes écologiques de notre réalité.
J'ai également bien aimé comment les animaux prenaient part au récit, particulièrement sur leur ensemble. J'ai aussi franchement apprécié la fin et la manière dont elle était construite et écrite, ainsi que la poésie qui s'en dégageait. Je crois que c'est d'ailleurs le passage que j'ai préféré, j'ai beaucoup aimé la description du moment, très visuel et poétique.
Pour conclure, malgré des personnages auxquels je ne me suis pas attachée, l'autrice a su m'emmener dans son univers le temps de quelques heures, avec une certaine poésie malgré la violence au premier regard, tout en nous faisant poser un regard sur notre propre réalité.
Mers et océans ont disparu. L'eau s'est évaporée, tous les animaux marins sont morts.
Des marées fantômes déferlent sur le monde et charrient des spectres avides de vengeance. Requins, dauphins, baleines..., arrachent l'âme des hommes et la dévorent. Seuls les exorcistes, protecteurs de l'humanité, peuvent les détruire.
Oural est l'un d'eux. Il est vénéré par les habitants de son bastion qu'il protège depuis la catastrophe. Jusqu'au jour où Bengale, un capitaine pirate tourmenté, le capture à bord de son vaisseau fantôme.
Commence alors un voyage forcé à travers les mers mortes... De marée en marée, Oural apprend malgré lui à connaître son geôlier et l'objectif de ce dangereux périple.
Et si Bengale était finalement la clé de leur salut à tous ?
"Peut-être qu'on a mérité ce qui nous arrive, pensa-t-il. Peut-être qu'on devrait tous disparaître."
Une nouvelle fois, l'autrice nous plonge dans un univers assez sombre, et ne lésine pas sur les moments parfois durs mais nécessaires pour démontrer la violence et la dureté de ce monde en train de dépérir. C'est parfois cru et sanglant, tout comme j'avais pu le voir dans son roman "Le Dieu Oiseau" (chronique ici).
J'ai aimé l'intrigue, je l'ai trouvé originale et prenante. Je dois avouer que j'ai à un moment eu peur que ce soit redondant avec les marées, mais l'autrice mène son histoire en se renouvelant à chaque fois, évitant ainsi l'écueil de l'ennui pour le lecteur.
On a également une certaine originalité pour l'un des personnages lors d'une révélation le concernant. C'était étrange mais en même temps, donnait un intérêt supplémentaire pour l'univers.
On ressent clairement le pan écologique qui est traité par le biais de ce roman. On se rend compte quelles pourraient être les conséquences du réchauffement climatique dans un futur plus lointain. Même s'il y a un côté fantastique ajouté, cela permet de voir cet aspect, mais aussi de voir ce que les hommes infligent aux animaux. C'est particulièrement ce point que l'on ressent, par des animaux qui se vengent de la violence et la douleur qu'ils ont pu subir, d'autant plus que l'on a quelques passages on se trouve à la place des animaux lors de leur mort causée par les hommes (pollution, surpêche, braconnage, ...).
Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages, mais il était intéressant de les suivre. Je ne saurais trop expliquer, mais c'est comme s'ils ne dépassaient pas le cadre des lignes du livre, qu'il n'avait pas une construction me permettant de les imaginer et de m'attacher d'autant plus.
J'ai apprécié voir les relations que l'autrice a créé entre les humains et les animaux, montrant par le même temps les problèmes écologiques de notre réalité.
J'ai également bien aimé comment les animaux prenaient part au récit, particulièrement sur leur ensemble. J'ai aussi franchement apprécié la fin et la manière dont elle était construite et écrite, ainsi que la poésie qui s'en dégageait. Je crois que c'est d'ailleurs le passage que j'ai préféré, j'ai beaucoup aimé la description du moment, très visuel et poétique.
Pour conclure, malgré des personnages auxquels je ne me suis pas attachée, l'autrice a su m'emmener dans son univers le temps de quelques heures, avec une certaine poésie malgré la violence au premier regard, tout en nous faisant poser un regard sur notre propre réalité.
Ce roman (#ISBN9782367406602) fait d'ailleurs partie des finalistes pour le Prix littéraire de l'imaginaire 2020 organisé par Booktubers App, que vous pouvez retrouver grâce à #PLIB2020.
Je ne l'ai pas du tout aimé :-( Dès le début, j'ai senti que ça ne marcherait de toute façon pas pour moi. J'ai trouvé les personnages assez plats, rien qu'au niveau des "pirates" il manquait je trouve de la gouaille, du répondant.
RépondreSupprimerL'autrice tangue trop entre l'adulte et le YA sans jamais choisir à mon goût, cela donne le sentiment qu'elle ne va pas au bout de son idée.
Je peux totalement comprendre ! Et je te rejoins pour les personnages, je ne suis personnellement pas fan d'eux, il y a quelque chose qui me manque pour réellement les apprécier
Supprimer