jeudi 3 septembre 2020

[Chronique] Partials, tome 1 – Dan Wells

Auteur : Dan Wells
Pages : 528
Titre original : Partials, book 1
Prix : 19,00€ (papier), 8,70€ (poche), 9,49€ (numérique)

Dans cette série, ce livre est le tome : 
• Partials, tome 1
• Partials, tome 2 : Fragments
• Partials, tome 3 : Ruines

Résumé : Un virus. La guerre contre les Partials - ces êtres mi-humains, mi-robots - a décimé la population. Seuls quelques milliers retranchés à Long Island ont survécu. Et le virus mystérieux - le RM - les tue petit à petit. Chaque nouveau-né vit moins d'une journée si ce n'est quelques minutes. La race humaine s'éteint inexorablement et aucun médecin n'a de remède.

Un espoir. Dans cette atmosphère désespérée, Kira, jeune interne en médecine, a une nouvelle hypothèse. Pourquoi les Partials sont-ils naturellement immunisés contre le RM ? Et si la solution venait de l'ennemi juré lui-même ?

Une héroïne. Kira se lance alors dans une expédition au risque de devenir une hors-la-loi. Infiltrer les Partials, en capturer un et le ramener à long Island pour l'étudier et peut-être, trouver un antidote. Mais le pari est risqué : soit elle réussit et sauve l'humanité, soit elle échoue et sera considérée comme une terroriste par son propre gouvernement. À moins que ce soient les Partials eux-mêmes qui ne la tuent...



"Quoi que tu fasses dans ce monde, quoi que fasse n'importe qui, on n'est jamais prisonnier du destin. On fait ses propres choix, Kira, et il ne faut laisser personne t'enlever ça."






   Pour ce livre, on part sur une dystopie comme d'autres. Certaines choses ne sont pas très originales et ne révolutionnent pas le genre dans le schéma suivi dans l'intrigue. De ce fait, je me doutais d'avance de certains éléments, de certaines révélations, qui n'ont pas toujours été surprise à cause de ce schéma.
   Cela reste néanmoins sympathique à lire, bien que ce ne soit pas sans grande surprise. C'est une lecture divertissante, avec comme toute dystopie, de l'action, du dynamisme, des combats.

   Il y a un point que j'ai personnellement aimé mais que certaines personnes, je pense, pourraient moins apprécier. Il y a le pan scientifique, notamment sur le virus de ce roman, qui est développé et travaillé. Ainsi, l'auteur s'attarde sur le fonctionnement du virus, ses différents aspects, son évolution possible, ... Bref, il prend le temps de décrire le virus qui prend place dans son roman. J'ai aimé que ce soit travaillé, montrant une recherche de crédibilité de la part de l'auteur, et qui je trouve, donnait justement plus de crédibilité à l'histoire et au personnage qui est plus ou moins une scientifique. Mais comme dit plus haut, il est plus que probable que ce ne soit pas au goût de chacun.

   Les personnages sont dans l'ensemble plutôt sympathiques à suivre, mais encore une fois, pas réellement d'attachement pour eux pour autant.
   Le personnage principal n'est pas particulièrement original par rapport à ceux d'autres dystopies, avec le fait de découvrir que finalement, l'ennemi n'est peut-être pas l'ennemi, de vouloir se rebeller contre le gouvernement, de se jeter à corps perdu dedans, sans prendre forcément compte du danger, ...  Rien de novateur là-dedans, même si, comme dit plus haut, le personnage n'est pas mauvais pour autant. En revanche, j'ai trouvé bien qu'on soit avec un personnage principal racisé dans le roman, et c'est clairement précisé dans le roman.

   La fin donne envie d'en savoir plus sur le moment, de découvrir ce qu'il adviendra des personnages, et leurs choix, mais je ne suis pas certaine que cet intérêt dure dans le temps.


   En résumé, un dystopie sympathique à lire, mais qui ne révolutionne pas le genre. On a un schéma qui ressemble à celui de d'autres dystopies, tant au niveau de l'histoire que du protagoniste. La fin a suscité de l'intérêt sur le coup, mais à présent, je ne suis pas certaine d'avoir l'envie de lire la suite.



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