samedi 9 novembre 2019

[Chronique] Shutdown - Aurélien Grall

Auteur : Aurélien Grall
Pages : 153
Titre original : Shutdown
Prix : 9,99€ (papier), 2,99€ (numérique)


Résumé : Imaginez un monde sans électricité, sans smartphones, sans ordinateurs, sans télévision, sans réseaux sociaux. Imaginez un monde où les gens sont condamnés à se regarder, se parler et s’entraider. Ce monde, c’est celui du grand shutdown. La pire catastrophe n’ayant jamais frappé l’Humanité !

Alors que la civilisation humaine est en train de s’effondrer, le gouvernement fait appel aux services de Michael Donovan, astrophysicien et héros de guerre devenu alcoolique après la disparition tragique de sa femme. Au départ réticent, il finit par accepter. Contraint de faire équipe avec la froide Charlotte Von Braun, grand nombre de ses convictions vont se voir bouleversées…

Mais pour sauver le monde, il lui faudra d’abord se sauver lui-même. Où puisera-t-il le courage ? Et d’ailleurs, n’est-il pas déjà trop tard ?




   Tout d'abord merci à l'auteur pour m'avoir envoyé son dernier livre, ayant beaucoup apprécié les deux précédents.

   On entre dans une histoire assez courte puisqu'elle fait un peu plus de cent-cinquante pages seulement. Ici, l'auteur traite du sujet de l'écologie et de la surpopulation, encore une fois de manière à nous faire réfléchir sur les sujets abordés.

   On découvre les personnages qui doivent soudainement faire face à un shutdown, plus rien ou presque ne fonctionne, ce qui représente un retournement sans précédent pour les hommes, aujourd'hui tellement habitués à la facilité offerte par l'électricité et ses utilisations. Ainsi, nous suivons Michael Donovan qui va avec le gouvernement essayer de trouver une solution à ce problème mais il ne sera pas au bout de ses peines.

   Les sujets soulevés sont intéressants puisque cela aborde l'impact des hommes sur la planète, plus particulièrement en terme d'écologie et de la consommation des ressources. Cela peut également faire réfléchir sur les conséquences d'un shutdown mondial, alors que nous sommes devenus complètement dépendants de la technologie pour bien des choses.

   Néanmoins, quelques points m'ont, je l'avoue, un peu chiffonnée. Le premier est la relation entre deux personnages qui vient comme un cheveu sur la soupe, d'un coup et sans raison. Elle était de trop, trop rapide, et cela sonnait bien trop étrangement à mon goût, ne comprenant pas personnellement l'intérêt de celle-ci, ou tout du moins, ainsi développée.
   L'autre point m'est ici propre, c'est la brièveté du roman. En effet, j'ai quasiment tout le temps du mal avec les formats assez courts, car je n'ai pas le temps de m'attacher aux personnages et à leur histoire et ce fut le cas ici.

   Concernant la fin, elle soulève un débat sur les sujets développés dans le roman, et ce par le biais de la position de deux personnages. On se demande ainsi ce que nous devrions choisir entre deux éventualités fatales aux hommes, en fonction de là où notre moralité se situe. Malgré que cela soit une question épineuse, je trouve qu'il était intéressant de l'aborder.


   Pour conclure, j'ai été moins emballée par cet ouvrage de l'auteur, dont j'avais franchement apprécié les précédents romans. Je pense que cela est en grande partie dû au fait que je ne suis pas une adepte du format court, et il est vrai que le point abordé plus haut dans la chronique m'a assez étonnée. Néanmoins, les sujets traités sont intéressants et j'ai aimé le questionnement posé lors des dernières pages.


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