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samedi 19 décembre 2020

[Chronique] Alchimia, tome 3 – Samantha Bailly & Miya

Autrice & illustratrice : Samantha Bailly & Miya
Pages : 192
Titre original : Alchimia, tome 3
Prix : 7,50€ (papier), 4,49€ (numérique)

Dans cette série, ce livre est le tome : 
Alchimia, tome 3

Résumé : Afin de s'acquitter de sa dette envers Idan, Saë, épaulée par Ethiel, l'aide à s'échapper des geôles de Prima Mundi. À bord de l'Atelier, ils font cap vers Ifen pour ramener Idan parmi les siens. Dans l'espoir d'être graciés de cet acte de haute trahison, les deux fugitifs décident de prêter main-forte à Idan pour contrecarrer les plans de l'armée ifénienne et, peut-être, éviter un véritable génocide. Malheureusement, la tâche est loin d'être simple, car il leur faut persuader Isantana, l'épouse du terrible général Iyo, de concocter l'antidote au poison qu'elle a elle-même conçu pour éradiquer les alchimistes. Et le chemin jusqu'à Terrance, où se trouve la botaniste, est semé d'embûches...
Pourtant, au sein des terres ennemies avec Idan pour seul guide, cette mission pourrait bien être pour Saë la clef qui mène aux secrets d'un passé oublié, et à son propre coeur.



"Poison et antidote sont les deux facettes d'une même pièce."




   Ce troisième tome est à la hauteur des précédents, on est pris dans l'histoire et j'ai été ravie de retrouver les personnages et plus particulièrement Saë.

   Cette fois-ci est l'occasion d'avoir un aperçu du royaume d'Ifen que l'on n'avait pas encore vu jusqu'ici. Ça permet d'avoir un autre aperçu que celui de donneurs de guerre, montrant une fois encore que tout les citoyens n'ont pas les mêmes opinions que leurs dirigeants.

   On a enfin un aperçu des Alchimistes des pierres, même si c'est assez succinct, et comme dans le tome deux, on voit beaucoup plus la magie des Alchimistes des âmes, par le biais d'Ethiel. Ethiel qui a d'ailleurs une sacrée évolution entre le premier et dernier tome, comme Saë.

   Il y a des réponses que l'on n'a pas dans ce dernier tome, et sur le coup, il faut avouer que ça m'a frustrée. Et finalement, je ne le suis plus du tout, parce que ça correspond à ce que fait passer le manga, que l'on n'a pas forcément besoin de connaitre son appartenance quand on a déjà une famille autour de nous.

   Le dénouement est peut-être un peu rapide, mais en cohérence avec une trilogie, qui se doit d'être assez succincte pour un tel univers.

   Cette trilogie, c'est aussi des messages et thèmes qui ne se cantonnent pas à la fiction. Ça parle d'empathie, d'appartenance, de souvenirs et du devoir de mémoire, de famille, de peur de l'inconnu, et encore bien d'autres, qui ont bien des échos dans notre réalité, ce qui rend le tout d'autant plus intéressant.

   J'ai franchement bien accroché à cette trilogie. Je ressors avec une impression de pas assez, pas parce qu'il manque des éléments dans les mangas, mais parce que l'univers est tellement riche, intriguant et prenant que j'adorerais pouvoir me replonger dans un autre tome sur celui-ci.


   En résumé, cette trilogie a vraiment été une très bonne découverte. Je ne suis pas du tout une adepte des mangas, et pourtant, je me suis laissée porter par cette histoire, cet univers riche et ses personnages, avec succès.



[Chronique] Alchimia, tome 2 – Samantha Bailly & Miya

Autrice & illustratrice : Samantha Bailly & Miya
Pages : 192
Titre original : Alchimia, tome 2
Prix : 7,50€ (papier), 4,49€ (numérique)

Dans cette série, ce livre est le tome : 
Alchimia, tome 2

Résumé : Après avoir caché Idan sur l'Atelier, Saë doit maintenant utiliser l'alchimie sur lui enfin de prouver les bonnes intentions du jeune homme.

Ce qu'elle découvre laisse présager de grands dangers pour les alchimistes  !
Saë va devoir oeuvrer pour sauver son royaume, tout en protégeant Idan et ses terribles secrets  ! Comment Ethiel va-t-il réagir au rapprochement de la jeune fille et de son ennemi  ?




   Dans ce tome, on enchaîne juste après la fin du premier. On est toujours sur une bande de personnages dans un pays en guerre, qui se battent pour la survie de leurs croyances et de leur peuple. L'univers est aussi prenant que le premier et donne envie d'en apprendre plus, notamment sur le royaume d'Ifen.

   On en apprend plus sur les différents personnages, sur leur passé, ce qui permet de mieux les comprendre, notamment Idan. Chez Saë, on sent une évolution qui s'est mise en route chez elle, tout en gardant l'empathie qui la caractérise, ce qui en fait un personnage agréable à suivre.
   Encore une fois, on n'est pas sur du noir et blanc concernant les personnages, on est sur des nuances de gris, et c'est justement ce qui les rend plus intéressants.

   On a également quelques nouvelles questions qui se posent dans ce tome, donnant l'envie d'en savoir plus, d'avancer dans l'histoire.

   J'avoue en revanche que l'on ne voit pas encore d'Alchimistes des pierres, et je serais curieuse de les voir en action et d'en savoir plus sur eux.

   Les dessins sont toujours sympathiques, avec un chouette travail sur les vêtements et décors. 


   Et la fin, encore une fois, donne en quelques pages l'envie de savoir ce quoi il retourne, de connaitre la suite. Une nouvelle fois, un très bon moment passé avec ce manga ! 


[Chronique] Alchimia, tome 1 – Samantha Bailly & Miya

Autrice & illustratrice : Samantha Bailly & Miya
Pages : 200
Titre original : Alchimia, tome 1
Prix : 7,50€ (papier), 4,49€ (numérique)

Dans cette série, ce livre est le tome : 
• Alchimia, tome 1

Résumé : Saë, une jeune alchimiste, sillonne le royaume d'Alchimia en bateau. Avec ses compagnons de voyage, elle utilise ses dons magiques pour collecter et protéger la mémoire de son peuple. Mais la guerre éclate avec Ifen, le royaume voisin qui voue un culte à la Nature. En pleine tourmente, Saë est sauvée par Idan, jeune soldat ifénien. Accusé de trahison et condamné à mort, il trouve refuge sur le navire de Saë. Alors que tout oppose les jeunes gens, le destin les pousse l'un vers l'autre...



"Ne jamais enfreindre le premier principe « un alchimiste doit toujours avoir l’autorisation d’autrui pour exercer son art. »"



   On part sur un univers franchement chouette, avec des pouvoirs liés à l'alchimie, différents selon la marque que les alchimistes portent sur le front à leur naissance. J'ai trouvé les pouvoirs très sympa à suivre, et plus particulièrement celui que l'on voit le plus dans ce tome, celui des Alchimistes des mots. Ces derniers peuvent ainsi faire en sorte de garder les souvenirs des gens qui le veulent dans des petits fioles, pour ne pas qu'ils tombent dans l'oubli. J'ai particulièrement accroché avec cette idée de pouvoir, un peu mélancolique tout en montrant l'importance de la mémoire.

   Concernant l'histoire même, on est sur un récit de deux pays en guerre à cause de croyances différentes, de la peur de l'inconnu. On est sur des intrigues de guerre donc mais aussi tout ce que cela implique, comme le fait de ne pas adhérer à toutes les idées de son peuple, l'entraide, apprendre à ne pas voir uniquement l'ennemi en face, mais aussi un autre humain quand ce dernier s'en montre digne.

   Ça se lit vraiment bien et j'ai été prise dans ce premier tome !



   Concernant les personnages, j'ai aimé suivre Saë, qui a au départ une certaine innocence, avec une part de naïveté, mais qui lui permet peut-être de mieux comprendre les autres, également grâce à son empathie. J'ai eu un peu plus de mal avec Ethiel de part sa façon de voir les choses un peu extrême, mais qui est en accord avec son envie de protéger les siens et son passé.

   Les dessins sont vraiment très chouettes. Je ne suis pas une grande fan généralement du style manga, mais on avait là des illustrations vraiment sympa en terme de vêtements et de décors notamment. J'ai aussi trouvé les compositions lorsque Saë utilise son pouvoir vraiment superbes !


   En résumé, ce premier tome a très bien fonctionné pour moi, alors que je ne suis pourtant peu attirée par les mangas. Un chouette manga de fantasy




dimanche 5 avril 2020

[Chronique] C'est pas ma faute - Samantha Bailly & Anne-Fleur Multon

Autrices : Samantha Bailly & Anne-Fleur Multon
Pages : 384
Titre original : C'est pas ma faute
Prix : 18,90€ (papier), 4,99€ (numérique)

Résumé : Un clic, et la vie de Lolita se retrouve sur YouTube... quel secret cache-t-elle ?
Prudence est la plus grande fan de Lolita, la célèbre youtubeuse. Or un jour, Lolita disparaît des réseaux sociaux. Quel secret dissimule son image si parfaite ?
Entre disparition et enquête, caméras et écrans, mensonges et vérité, Prudence et Lolita dansent un ballet qui pourrait se révéler mortel...








"T'es accro à leur amour, à leur admiration, à leur considération. Tu te sens plus vivante dans tous ces yeux inconnus que dans ceux que tu connais."




    Ce roman, j'en ai suivi le processus de création grâce aux vlogs postés par Anne-Fleur et Samantha sur la chaîne YouTube de cette dernière, du point de départ à la parution en passant par les phases d'écriture. Et de ce fait, ce roman me tentait énormément, d'autant plus avec le teasing fait par les deux autrices.

  Ce bouquin nous emmène aux côtés du personnage de Prudence, une adolescente danseuse et grande fan d'une youtubeuse beauté, Lolita. Seulement, quand du jour au lendemain, toute trace virtuelle de la jeune youtubeuse disparaît, Prudence va partir à la recherche du pourquoi du comment.

   On alterne entre différentes temporalités, et entre deux points de vue. Le premier chapitre correspond au jour J, et le reste de ce roman se découpe en fonction de cet événement, entre l'avant et l'après de cette date. Concernant les points de vue, on a ainsi celui de Prudence, mais aussi celui de Lolita.

   Ce livre se construit durant une partie du roman sur une enquête, et traite de différents sujets très actuels. On trouve abordés dans ce roman le paradoxe entre la vie virtuelle que l'on choisit de montrer sur les réseaux sociaux et la vie réelle des personnes, les conséquences du fait d'être médiatisé sur les réseaux aujourd'hui, les parts encore d'ombre sur l'exploitation et partenariats sur le pan légal et juridique, les commentaires haineux, bref, l'actualité des réseaux sociaux à l'ère des influenceurs. J'ai beaucoup aimé voir ces thèmes abordés, car ils sont particulièrement actuels, et le roman montre l'envers du décor des influenceurs, tout en donnant au fil de la lecture sens au titre du roman. Cela permet de mettre en lumière des points plus ou moins obscurs de cet univers, mais aussi de se rendre compte des conséquences que cela peut avoir, notamment psychologiquement, tout en montrant le côté superficiel qu'il peut y avoir. Les sujets sont particulièrement bien traités, et je trouve important de les voir dans un roman pour permettre de mieux en comprendre les rouages ou de les voir en action.

   Mais il n'y a pas que les réseaux sociaux qui sont traités dans ce roman, puisqu'on a également en parallèle les thèmes du racisme, de l'orientation sexuelle et amoureuse, des maladies mentales, mais aussi de l'abus de confiance. Ils sont également manié de façon réaliste, qui met en lumière ces sujets encore tabous de notre société, et pourtant non moins importants.

   J'ai aimé suivre les deux protagonistes de ce roman. Prudence et Lolita sont attachantes, chacune dans leur genre. Prudence est une personne déterminée et optimiste, ajoutant de la gaieté dans cet enquête. Je ne me reconnais pas dans le personnage de Lolita, mais j'ai aimé la découvrir, connaître ses failles, ses envies, ses rêves, ainsi que son vécu.

   L'enquête est sympathique à suivre grâce à cette alternance entre avant et après, et j'avais réellement envie de découvrir ce qui était arrivé à Lolita. J'ai trouvé que certains passages sont arrivés avec un peu de facilité lors d'une partie de l'enquête de Prudence, mais n'en ont pas moins gâché le plaisir de ma lecture.
   On finit par en savoir plus au fil des pages sur ce qu'il s'est passé que Prudence grâce au point de vue de Lolita, et cela permet ainsi de voir ce que pensent chacune d'elle sur situation, entre réalité et attentes.
   Concernant les chapitres de Lolita, j'ai beaucoup aimé les choix d'écriture effectués, permettant de mieux nous mettre dans la peau du personnage quand on commence à comprendre la vérité, mais aussi de nous impliquer encore plus dans sa situation, comme si nous pouvions nous aussi vivre ce qu'elle vit.


   En conclusion, un roman que j'ai beaucoup aimé. Il traite de nombreux sujets importants et actuels, qui ont plus que leur place dans un livre, avec une construction et des écritures agréables à suivre. Je le conseille chaudement, puisqu'il permet de comprendre les rouages ou de les voir en action dans cette récente ère des influenceurs et réseaux sociaux.


mercredi 18 mars 2020

[Chronique] Ce qui nous lie – Samantha Bailly

Autrice : Samantha Bailly
Pages : 288
Titre original : Ce qui nous lie
Prix : 15,20€ (papier), 8,20€ (poche), 5,99€ (numérique)

Résumé : Alice a un don. Les liens entre les individus lui apparaissent sous forme de fils lumineux. Un phénomène inexplicable qu'elle met à profit pour démasquer les hommes infidèles. Mais au fond, Alice n'aspire à retrouver une vie «normale», celle du bureau, des collègues et des relations simples. Son nouveau poste dans un cabinet de recrutement semble lui offrir tout cela, et plus encore.

Parmi les personnalités variées qui cohabitent dans l'open space, elle rencontre l'inaccessible Raphaël, qui ne la laisse pas indifférente. Le seul dont Alice n'arrive pas à percevoir les liens.
Un récit émouvant et juste, porté par une héroïne hors du commun.



   On entre dans la vie d'Alice, qui après avoir cherché à dévoiler les infidélités, va commencer un nouveau travail. Seulement, Alice a des capacités quelques peu spéciales.

   Cette histoire, c'est surtout une histoire de relations, de liens avec les gens. Il n'y a pas de grosse intrigue derrière ce roman, c'est plutôt un personnage à la recherche de soi, mais aussi qui cherche comment se reconstruire après une relation qui s'est terminé difficilement, que ce fut amical ou amoureux.

   C'est intéressant de voir comment une rupture peut affecter une personne, la confiance en soi et la manière dont l'on se voit. C'est ce qui se passe pour Alice, on va découvrir l'impact sur la majorité de sa vie, sur la façon qu'elle a de voir le monde. Ses capacités traduisent un peu ses émotions, et elle se referme sur elle-même, sans réellement trouver comment tenter de panser ses blessures.
   Je ne peux pas vraiment dire que j'ai été entraînée dans l'intrigue, comme dit précédemment, il n'y a pas vraiment de gros dynamisme plein d'aventures dans ce livre, et je dois dire, qu'à part les capacités d'Alice, l'histoire n'est pas la plus originale.

   Je n'ai pas trop accroché aux personnages, ou plutôt, j'ai ressenti une certaine antipathie pour le personnage de Raphaël dont le comportement m'a plusieurs fois exaspérée, et de ce fait, je n'ai pas réussi à l'apprécier. En revanche, sans ressentir un attachement profond, j'ai plutôt apprécié Alice et ses collègues Sébastien, boute-en-train, et Shamin, plus réservée. Pour en revenir à Alice, c'est comme une quête de soi qu'elle poursuit, pour mieux se comprendre et pour se reconstruire. Il y a une évolution agréable du personnage au fil des pages, et tout se joue sur cet aspect-là.

   J'ai trouvé original la manière dont été représenté les liens entre les personnes dans le roman, et j'ai bien aimé cet aspect. Je dois en revanche avouer que même si l'idée est particulièrement sympathique à suivre dans le roman, je ne serais pas spécialement partante pour moi-même avoir ces capacités dans la vie réelle.

   La fin conclut cette parenthèse de vie du personnage, de ce qu'elle en a retiré, de ce qu'elle en a appris. Le tout se conclut simplement, mais en accord avec les réflexions développées par le personnage au fil du roman.


   Pour conclure, une lecture sympathique avec une touche d'originalité très sympathique à suivre. L'histoire n'est en revanche pas des plus originales, et j'ai ressenti une certaine antipathie pour l'un des personnages, ce qui faisait que je n'étais pas totalement en phase avec la protagoniste. Une histoire surtout de reconstruction et de recherche de soi après une rupture difficile, amicale ou amoureuse, mais dont je ne pense pas garder un souvenir indélébile.


samedi 15 février 2020

[Chronique] Nos âmes jumelles, tome 1 - Samantha Bailly

Autrice : Samantha Bailly
Pages : 320
Titre original : Nos âmes jumelles, tome 1
Prix : 12,90€ (papier), 6,90€ (poche), 11,99€ (numérique)

Dans cette série, ce livre est le tome : 
• Nos âmes jumelles, tome 1
• Nos âmes jumelles, tome 2 : Nos âmes rebelles
• Nos âmes jumelles, tome 3 : Nos âmes plurielles

Résumé : L’une est blonde, l’autre brune. L’une solaire et populaire, l’autre timide et solitaire. Sonia dite Yuna écrit pour une association, Trames, qui publie un fanzine. Elle y rencontre Lou-Tiamat, qui s’affirme dans l’art du dessin suite au divorce brutal de ses parents. Leur amitié virtuelle se double d’échanges sur leurs créations et leur vie affective. Jusqu’au jour où les deux jeunes filles se rencontrent un week-end autour d’un projet…




"Personne ne traverse la vie sans échec, sans chagrin. Sans instants où l'on se croit incapable de continuer. Alors une main se tend, aide à se relever. Et l'on reprend la chasse aux rêves. Ce fut ta main, Sonia."




Cette trilogie (mais aussi tout le travail de Samantha Bailly) me donnait très envie, de par le thème et les passions des personnages, et c'est maintenant en partie découvert !

Les deux jeunes filles vont se rencontrer via un forum sur Internet appartenant à un fanzine. Lou et Sonia vont alors apprendre à se connaître par le biais d'un travail commun, où l'une écrit, et l'autre va illustrer l'histoire. Elles vont rapidement se rendre compte qu'une grande amitié est à venir.

L'histoire est très sympathique à suivre. Bien que relativement simple en terme d'intrigue, elle est prenante et donne envie de voir ce que la vie va offrir aux deux jeunes filles.

Le roman aborde les thèmes liés à l'adolescence, comme l'amour, la première fois, la place dans sa famille et son entourage, le rapport aux autres, bref, tous les questionnements liés à l'adolescence. J'ai trouvé que Samantha Bailly a réussi à aborder ces thèmes, avec des personnages réalistes dans leur vision des choses et leurs réactions.

Les personnages, et tout particulièrement les deux jeunes filles, sont très attachants. Elles sont différentes tout en s'apportant chacune des choses entre elles, en partageant. Je me suis d'autant plus identifiée à Lou, dans sa personnalité et sa façon d'être, et je dois avouer que c'est rare que je m'identifie autant à un personnage de roman. Lou m'a ainsi d'autant plus touchée, et ce, même si j'ai également beaucoup aimé Sonia.

Ce que j'ai également beaucoup aimé, c'est le message que l'on a derrière. En dehors de l'amitié et de les bénéfices de l'entraide et du partage dans le quotidien, le roman donne réellement envie de croire et de s'accrocher à ses rêves, voire d'essayer de les réaliser. Ce roman est plein d'espoir et réchauffe le coeur.

Concernant la fin, elle permet de conclure ce qu'il s'est passé dans ce premier tome, et il n'est alors pas obligatoire de lire la suite, ce qui ne m'empêchera pas de lire la suite.


Pour conclure, j'ai vraiment apprécié découvrir cette histoire toute douce. Je me suis attachée aux personnages, et on retrouve avec justesse les questionnements liés à l'adolescence. Et surtout, ce roman, en quelques pages, réussit à nous faire comprendre qu'il faut croire en ses rêves, s'y accrocher, voire sortir de notre zone de confort pour un jour les réaliser et que tout est entre nos mains.


lundi 2 décembre 2019

[Chronique] Chasseurs d'Aurore - Samantha Bailly & Munashichi

Autrice, illustratrice : Samantha Bailly, Munashichi
Pages : 76
Titre original : Chasseurs d'Aurore
Prix : 19,99€ (papier)


Résumé : Au cœur de vallons verdoyants, rayonne la lumineuse cité de Coupelune. Mais perché dans un palais au dôme étincelant, le jeune empereur Fen, qui a pourtant tout pour être heureux, dépérit. On le dit atteint de la maladie qui se propage depuis des décennies : la mélancolie. Afin de le guérir, la jeune et courageuse Mune, accompagnée de son acolyte Janus et de son fidèle chat Hélios, va tout faire pour tenter de réussir l’impossible : braver le froid et les dangers du Norvif afin de ramener une aurore boréale, phénomène mystérieux aux pouvoirs merveilleux...





"Pour chasser la noirceur de la mélancolie, il faut laisser entrer l'inconnu dans sa vie."





Merci beaucoup aux éditions Nobi Nobi et à Samantha Bailly pour l'envoi !

   L'album me donnait très envie de part la beauté de la couverture, mais aussi parce que je suis assidûment Samantha Bailly sur les réseaux sociaux. Ce fut donc un plaisir de pouvoir le recevoir le jour de sa sortie.
   Dès l'ouverture du colis, j'ai pu voir à quel point l'album est grand ! Il est bien plus imposant que des bandes dessinées standards. Et quelle beauté !

   Dans ce conte, on va suivre Mune qui veut chercher un remède contre la mélancolie, car elle ne veut pas mourir et en a marre de rester à languir sans ressentir de joie. Ainsi, lorsque le jeune empereur fait envoyer des citoyens à la chasse aux aurores boréales, qui seraient supposément le remède contre la maladie de la mélancolie, Mune n'hésite pas à embarquer pour la région réputée hostile du Norvif. Une aventure et une quête à ses côtés, accompagnée de son fidèle chat Hélios et de son nouvel ami Janus dans des paysages froids et durs.

   J'ai été prise dans cette histoire, on a envie de savoir si les aurores boréales sont réellement le remède à une telle maladie, et comment les enfants vont y parvenir. Samantha Bailly aborde plusieurs thèmes dans ce conte, l'amitié, l'aventure, la découverte, les rêves, l'espoir, la bonté mais aussi l'envie, le tout avec poésie et magie. Évidemment, on aura aussi le thème de la mélancolie et l'idée de la routine parfois trop présente au sein de nos vies et cet album est une véritable invitation à la découverte et aux nouvelles expériences afin de toujours s'émerveiller.

   Je trouve d'ailleurs que la sortie de cet album, bien que cela soit un projet qui a commencé il y a plusieurs années, sort à un moment qui est en totale symbiose avec le thème du conte pour l'autrice. En effet, Chasseurs d'Aurore est paru alors que Samantha Bailly et son mari sont partis en voyage durant trois mois, sous la forme de quatre constellations (Canada, côte Est puis Ouest des États-Unis et enfin le Japon), pour vivre pleins de nouvelles expériences, de façons de vivre et de cohabiter, de découvertes (le tout est relaté sous la forme d'un journal de bord disponible sur le site Parenthèse). Bien que cela n'apporte pas grand-chose à la lecture, j'ai aimé ce parallèle entre l'histoire et les moments vécus lors de la sortie par l'autrice.

   Les personnages sont attachants, pour leurs rêves, leur envie de vivre et le partage entre eux. Ils sont là l'un pour l'autre bien que leurs objectifs divergent. Pendant un instant, on a envie d'être eux, de vivre la même chose, de faire les mêmes aventures à la quête d'aurores boréales. 

   Concernant les illustrations, elles sont à tomber par terre. Elles sont d'une beauté à couper le souffle et illustrent à merveille le texte de Samantha Bailly. Elles retranscrivent très bien ce que nous lisons, et l'illustratrice a fait un travail incroyable à ce niveau. Rien que pour les illustrations, cet album vaut le détour pour faire briller les yeux.

   Le seul petit point que j'ai un peu moins aimé, mais qui m'est tout à fait personnel, est la fin, ou tout du moins une partie. Il y a un élément, celui concernant le prince où j'aurais aimé savoir ce qu'il advient. Mais le message qui se libère lors des dernières pages, mais aussi tout le long du conte est beau et j'ai aimé ce qu'il transmet.


   Pour conclure, un très bel album que j'ai beaucoup aimé. On est pris dans cette jolie histoire, qui aborde différents thèmes avec de magnifiques illustrations. Un album pour petits et grands, à partager et à offrir, tout en nous invitant à découvrir chaque jour pour ne jamais affronter la tristesse de la mélancolie.


mercredi 29 mars 2017

[Salon] Salon du livre de Paris - Livre Paris 2017 (25/03)




Pour une nouvelle édition de Livre Paris, je réitère l'expérience afin de me rendre une journée dans cet énormissime rassemblement autour des livres (bandes dessinées et mangas compris), une journée riche en rencontres.



Direction Paris !
Le planning des dédicaces est bouclé une semaine et demie à l'avance, le départ approche et se concrétise : l'attente commence avant d'arriver dans l'enceinte du salon.
Arrivée en train, vers 10h00 à la gare Saint-Lazare, pas de temps à perdre, direction le métro pour rejoindre le lieu du salon. Pendant le trajet d'une vingtaine de minutes, on remarque déjà qu'il y aussi Paris Manga qui se tient au même endroit que Livre Paris : on croise une Harley Queen dans une des rames, des gens portent des kigurumis (des sortes de combinaisons en polaire que l'on trouve sous toutes les formes : en tigre, en personnages de jeux ou dessins animés tels Pikachu ou Totoro. Une simple recherche vous permettra de mieux visualiser) et des perruques. Et en effet, arrivés à Porte de Versailles, on voit une foule de personnes en cosplay ou en tenues colorées. Et là, je me dis : il faut absolument que j'aille à ce genre de convention un jour.
Mais là n'est pas la question, direction le salon du livre où la queue pour acheter son entrée sur place était énorme, et qu'on l'est alors bien heureux d'avoir déjà nos places.


Marie Rutkosky
Entrée dans le salon, mais cette fois, je n'ai pas l'impression d'entrer dans un lei gigantesque dans lequel je vais absolument me perdre, comme ce fut l'année passée (le lieu est vraiment énorme, mais ayant déjà pu voir sa taille, ce ne fut pas aussi flagrant). Direction alors la première dédicace, celle de Marie Rutkosky, sur le stand Lumen pour la sortie française de son roman "The Curse". Malgré qu'il n'y ait peu de temps pour discuter avec l'autrice (oui, j'ai appris il y a peu que le féminin d'auteur est autrice), elle semble vraiment sympathique et accessible. Lumen a vraiment gérer pour mettre en valeur la dédicace, avec une partie du stand aux couleurs du roman "The Curse", une table sur le thème de ce dernier ainsi que des marques-pages et des ex-libris offerts signés par l'autrice devant nous. Une journée intense qui s'annonce plutôt bien avec cette première rencontre.

Ensuite, je me dirige vers le stand JC Lattès afin de rencontrer Samantha Bailly, autrice d'"Oraisons", de "Nos âmes jumelles" et bien d'autres. J'étais très heureuse de la rencontrer et elle est vraiment très agréable et ouverte à la discussion. Cela donne vraiment envie de retourner voir la personne dans un prochain salon et de découvrir ces romans. Sa personnalité que l'on découvre en salon colle parfaitement avec ce que l'on voit dans ses vidéos sur sa chaîne YouTube (que je recommande grandement si vous êtes intéressé par le métier d'auteur et par l'écriture) et ça, ça fait aussi plaisir.




Michel Bussi
Après un petit détour chez Delcourt pour récupérer un ticket dédicace pour Patricia Lyfoung, autrice et illustratrice de la bande dessinée "La Rose Ecarlate", je me dirige vers la file pour Michel Bussi, déjà bien remplie ! Il dédicace et discute avec grand plaisir, et la page lui étant réservée dans mon carnet à dédicaces à eu l'air de vraiment lui plaire. 

Enfin le temps de manger, il est treize heures passée. On rejoint la zone de pique-nique et nouveauté de cette année, de nombreux stands pour se restaurer ont été mis en place : restaurant sur le thème de la mer, des stands pour des sandwichs à emporter ou avec des plats mijotés eux aussi à emporter, mais aussi un stand de fruits secs. Il y a vraiment de tout, et pour ceux qui ne voulaient pas emmener leur propre nourriture, il y a bien plus de choix pour manger cette année, c'est un bon point pour le salon.


Je retourne chez Delcourt pour espérer avoir une dédicace de Patrick Sobral, auteur et illustrateur des "Légendaires" mais malheureusement, trop de monde pour les quelques tickets disponibles, qui ont alors été distribués prioritairement aux enfants présents (et nombreux). Un peu déçue (troisième salon que j'essaye d'obtenir une dédicace), je reste néanmoins pour Patricia Lyfoung à qui j'achète au passage une carte postale de la bande dessinée. 




Jojo Moyes
Ensuite, je vais au stand EDB, une petite maison d'édition qui signe un de ses derniers salons avant sa fermeture. J'achète les deux tomes de "Season Song" de Jacinthe Nitouche et Fleur Hana, mais après avoir attendu plus de trois quarts d'heure sans que la file n'avance, je quitte le stand afin de pouvoir faire dédicacer "Avant toi" de Jojo Moyes avant qu'il ne soit trop tard. Et j'ai bien fait car je suis une des dernières pour la rencontrer, et elle signe de justesse pour les dernières personnes avant de devoir partir pour une obligation littéraire. Un passage en coup de vent sans pouvoir dire quelques mots à l'autrice, mais je suis quand même contente d'avoir réussi à obtenir ma dédicace dans le roman. 



Rainbow Rowell
Un petit passage express pour voir Bernard Werber, et juste après, le temps que j'aille voir ce dernier, la file pour la dédicace de Delphine de Vigan est fermée, et je ne peux y aller. Tant pis, ce sera pour une autre année. A la place, je vais sur le stand de PKJ afin d'aller à la dédicace de Rainbow Rowell, où il y avait un monde fou ! Lorsque je suis arrivée devant elle, elle semblait contente d'être là; mais aussi fatiguée par autant de dédicaces, ce qui est bien compréhensible.

Il est déjà presque dix-huit heures quand je quitte la dédicace, et je fais un dernier passage chez EDB qui organisait un apéritif de fin pour la maison d'édition, afin de voir les autrices citées auparavant. Malgré qu'elles devaient avoir fini de dédicacer depuis 15h00, elles sont toujours sur leur chaise pour rencontrer les lecteurs alors qu'elles pourraient être ailleurs dans la salon. Une chance pour moi qui avait raté la séance prévue. Les deux jeunes femmes, et particulièrement Jacinthe Nitouche ont vraiment de l'humour et m'ont bien fait rire le peu de temps où je suis passée sur le stand. Un rapide mais très agréable moment avec toutes deux qui mettent vraiment de bonne humeur avec la leur et leurs personnalités pétillantes.



Après ça, il est l'heure de repartir pour reprendre le train. Assise dans ce dernier, je suis vraiment satisfaite de cette journée, bien qu'exténuante, et je me dis qu'il faut vraiment aller deux jours au salon pour pouvoir pleinement profiter des auteurs mais aussi du salon lui-même en ayant le temps d'en faire le tour, chose que je n'ai pas pu faire. C'est une journée encore pleine de souvenirs, que j'apprécie beaucoup et qui me donne envie de retourner l'année prochaine ou à d'autres salons littéraires. Le gros point négatif que je soulignerais, comme beaucoup d'autres, reste le prix vraiment excessif pour l'entrée, qui atteint jusqu'à plus de dix euros si je ne me trompe pas sur place. C'est vraiment trop, et malgré que j'entende bien qu'il faut rentabiliser le coût du salon, cela n'incite pas à venir et, malheureusement à acheter, car dix euros en moins pour des livres, ce n'est vraiment pas rien.
Toutefois, je ne regrette absolument pas cette journée et je suis encore plus pressée d'être à Montreuil, en fin d'année que je préfère largement à celui de Paris du fait de son ambiance plus intimiste et plus posé que celui de Livre Paris. 



Ce que j'ai pu ramener du salon (oui, j'ai même piqué un chat là-bas) :






Une photo avec Marie Rutkosky





 Les dédicaces dans les romans, puis dans le carnet :



Dédicace de Fleur Hana et Jacinthe Nitouche
Dédicace de Fleur Hana et Jacinthe Nitouche











mercredi 14 octobre 2015

[Chronique] A pile ou face - Samantha Bailly

Auteur : Samantha Bailly
Pages : 224
Titre original : A pile ou face
Prix : 9,90€ (papier), 7,99€ (ebook)


Résumé : Emma n'en croit pas ses yeux quand elle reçoit un mail de son frère Maxime.
Impossible ! Absolument impossible ! Les images du passé s'impriment sur sa rétine. La voiture de Maxime. L'accident. Les secours qui évacuent son corps sans vie.
Emma s'éloigne de l'ordinateur. S'approche à nouveau. Ses doigts tremblent. Une pression de l'index. Le message s'ouvre...
Et si soudain, vous pouviez prévoir l'avenir?









"Les échos du Yi King et ta façon de les interpréter sont fascinants. Mais rien ne prouve avec certitude que l'on puisse accéder à la vérité grâce au Yi King. Y croire peut s'avérer...risqué."





Cette fois-ci, ce sera la chronique d'un thriller. Samantha Bailly me tentait depuis un moment, alors quand j'ai trouvé ce livre à la bibliothèque, je l'ai directement emprunté.
Nous suivons Emma, qui reçoit un mail de son frère, qui est décédé dans un accident de voiture. Ce mail a été en réalité programmé plusieurs mois avant l'accident, révélant à Emma l'existence du Yi King, un livre qui prédirait l'avenir à l'aide de pièces de monnaie.
Emme va être alors intriguée, voulant en savoir plus sur son frère, certaine que ce n'était pas un simple accident.
La disparition d'une de ses camarades va lui permettre d'utiliser ce livre, au profit de la fondation Mantis qui cherche à retrouver Claire.
J'ai déjà été vite plongée dans l'histoire, cette dernière se déroulant par chez moi.
J'ai bien aimé le thème de ce récit, qui est très bien tourné. Nous avons un minuscule chapitre sur Claire ou Maxime, le frère d'Emma, entre chaque chapitre de l'adolescente, nous révélant de précieuses informations.
Ma disparition de la lycéenne se révèle au final être un enlèvement, comme on pouvait s'en douter. Emma cherchera à tout prix d'aider sa camarade, faisant le mur, prenant de multiples risques malgré des menaces qui commencent à arriver.
On se pose beaucoup de questions sur Mantis, tout comme le personnage d'Emma. On nous parle de réelles activités, sans savoir de quoi il s'agit, la fondation devient louche, puis réapparaît comme normale, on ne sait pas de quel camp choisir.
On se pose aussi des questions sur ce fameux ouvrage, le Yi King, qui est censé prédire l'avenir. Un univers très mystérieux, dans lequel arrive Emma sans encombres.
J'ai donc vraiment apprécié ce livre, avec du suspens. Ce n'est pas l'enlèvement qui m'a tenue en haleine, mais la fondation, car je voulais en savoir plus, trouver si elle était louche ou non, mais aussi savoir ce qui s'est réellement passé avec Maxime.
Un roman avec lequel on passe un très bon moment, entre hasard et divination, jusqu'à la dernière ligne.